Sécurité routière : un bon bilan en 2012

A cette époque –- en 1947 –, il y avait moins de deux millions de voitures en circulation : 20 fois moins qu'aujourd'hui !
Cette année, on terminera sans doute à 3.650 morts sur les routes, moitié moins qu'il y a huit ans.
Avec ce bilan nettement amélioré, la France est un des pays qui progresse le plus, en Europe. Ce qui laisse augurer que, d'ici 2020, l'objectif que s'est fixé le gouvernement – 2.000 morts par an – pourrait être atteint.
Un chiffre que personne n'aurait osé envisager, il y a seulement 10 ans.

Une amélioration continue depuis 40 ans

Depuis 40 ans, l'amélioration de la sécurité routière tient aux limitations de vitesses – apparues seulement en 1973 –, à la limitation de l'alcool au volant – arrivée tard, en 1978 –, au port obligatoire de la ceinture – 1979 –, à l'instauration du permis à points – en 1992.
Cela, ce sont les raisons, tout à fait réelles, et rappelées par le gouvernement.
Mais d'autres raisons existent, et qui sont systématiquement oubliées : l'amélioration considérable des routes.
Les routes ordinaires : plus larges, mieux revêtues, avec une bien meilleure signalisation. Mais aussi les autoroutes, nettement plus sûres, et les croisements, infiniment mieux aménagés.

Et l'amélioration des voitures, aussi! Des progrès pas seulement en tenue de route, et en freinage, pour mieux éviter l'accident ; mais aussi pour la protection des occupants, en cas de choc.
Sur ce point,  les voitures, depuis 20 ans, ont réalisé des progrès gigantesques! Qui font que l'on est moins souvent tué – ou moins gravement blessé – lorsqu'on se trouve à bord d'une voiture impliquée dans un accident.

Les facteurs d'amélioration sont imbriqués entre eux

Pas facile de faire la part des choses, pour expliquer l'amélioration générale, entre ce qui relève de la règlementation, et ce qui relève des progrès sur les voitures, et sur les routes ?
Mais, ne pas mentionner la qualité des routes actuelles, et des voitures récentes, c'est oublier un facteur immensément important, dans les bilans d'aujourd'hui.