Compteurs des voitures : quoi de neuf ?

En tout cas, c'est une disposition inédite.
Les compteurs de la 208 sont en position haute : le conducteur les voit, non pas à travers le volant, mais au-dessus du volant.
Les constructeurs essaient toujours de faire de l’inédit, du révolutionnaire pour faire parler d’eux, pour appâter les clients. En l’occurrence, c’est une innovation qui n’est pas totalement gratuite.
Avoir des informations de conduite le plus possible dans le champ de vision naturel du conducteur, c’est plutôt un bon choix, afin que les coups d’œil que vous jetez sur les compteurs  détournent le moins possible votre regard, porté en direction de la route.

Les compteurs se sont un peu "baladés", sur les planches de bord, dans l’histoire automobile.

Pas forcément pour des raisons utiles. Ou de sécurité.
Mais pour des raisons de coût. Par exemple, le compteur central des Mini, en 1959. Elle était construite en Angleterre. Le volant est à droite. Mais elle devait être vendue dans des pays où le volant était à gauche. Le plus simple, le moins coûteux, était d’avoir une implantation des compteurs qui convienne à tous les marchés : au centre.
D’autres voitures ont repris les compteurs centraux, comme le Nissan X-Trail. Juste pour faire original. Sans raison de fond.
Il y a eu une bonne idée, sur les compteurs, en 1999 : Toyota, sur la première Yaris : un affichage en "trois dimensions", qui donnait l’impression virtuelle, de voir les compteurs dans le lointain.
Très astucieux. Cela permettait de passer sans temps de transition de la vision de la route, lointaine, à celle des compteurs, rapprochée.
Et inversement.
C’était une bonne trouvaille. Mais Toyota l’a abandonnée sur la nouvelle Yaris.

L’ESP se démocratise
Notamment sous l’impulsion des crash-tests d’EuropNCap, dont les résultats sont rendus publics : depuis 2009, l’absence en série, sur toute la gamme, du système anti-dérapage, empêche la voiture de recevoir la note maximale 5 étoiles, au jugement d’EuroNCap.
L’ESP sera obligatoire en série en novembre 2014 pour toutes les voitures vendues en Europe.
En attendant, son prix de revient a beaucoup baissé : 250 €, il y a 10 ans. A peine plus de 100 €, aujourd’hui.

La Peugeot 408 accroît son étendue mais demeure inconnue chez nous !
Nous ne la connaissons pas ! Car, en Europe, la 407 a été remplacée par la 508.
La 408 est un autre modèle, fabriqué depuis l’an dernier en Chine, et en Amérique latine. Et elle va désormais être construite, aussi, en Russie, pour le marché local.
Elle se rapproche de nous. Mais pas question de la voir arriver sur notre marché.