Autolib à Paris : premier bilan, et... premiers soucis
Premier bilan au bout d’ un mois de mise en œuvre.
Succès indéniable : près de 7.500 abonnés. Mais, c’est vrai, pas mal de ratés au démarrage.
A commencer par les bugs liés à l’électronique, aussi bien l’électronique des voitures, que la gestion informatisée du système dans sa globalité. Notamment : des voitures présentes physiquement, mais impossibles à déverrouiller, ou à faire partir. La carte de l’abonné n’étant pas "reconnue".
Ou des problèmes dans le pilotage informatique global du système de location : sur internet, ou sur votre smart-phone, vous voyez indiquées des voitures libres en station. Et il n’y en pas. Ou l’inverse.
Ou encore : l’auto que vous avez prise, n’est pas signalée comme partie, alors que vous êtes bien au volant ! Vous recevez un sms sur votre portable, avec ordre de déposer la voiture au plus vite à la station la plus proche.
Mais comme l’auto est supposée ne pas avoir quitté sa borne de départ, impossible de déverrouiller une borne d’arrivée, pour garer la voiture, et la re-brancher..
Des critiques sur les voitures elles-mêmes, les Blue Car de Bolloré
D’abord, ses mauvais sièges, plats, fermes, inconfortables.
Ses détails peu pratiques , comme la commande d’ouverture du hayon seulement par une manette à l’intérieur du véhicule, entre les sièges avant.
Un niveau sonore élevé à bord pour une voiture électrique.
La difficulté à évacuer la buée par temps de pluie.
Et beaucoup de points de fragilité : comme le système de basculement des dossiers avant, les commodos, la fixation des vitres latérales, la fixation des balais d’essuie-glace.
Et puis l’absence d’ABS, ce qui pourra occasionner des dérapages au freinage les jours de pluie.
Enfin, des pannes : beaucoup trop de voitures qui ont refusé de démarrer, ou qui se sont immobilisées soudainement, en pleine circulation.
Là, c’est plus ennuyeux. Car fiabiliser l’auto ne va pas être facile** .
Dans le reste de l'actualité auto..
Marasme de certains marchés automobiles en Europe
L’Espagne : -18% de ventes de voitures neuves en 2011. Soit 50% de baisse depuis le début de la crise.
Même tendance dans les autres pays européens très touchés par la crise, comme le Portugal. Et, en Grèce, les ventes de voitures ont presque reculé de deux tiers depuis 4 ans.
La carte grise toujours plus chère en France
En 2011, le prix moyen du cheval fiscal était passé de 34,30 € à 37,30 €. Soit une hausse de 8,7% .
Cette année, le prix moyen du cheval fiscal, qui varie suivant les régions, atteint 39,10 €. Soit une nouvelle hausse de 4,8% .
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