Les stylistes et les ingénieurs Citroënont davantage travaillé la différence. Calandre et feux modifiés avec lesfameuses leds pendentifs lumineux sur le bouclier, comme sur la DS3. Le toit,surtout en couleurs claires, semble flotter au-dessus de l’habitacle grâce à unbandeau sombre qui prolonge la dernière vitre. Plutôt flatteur.A l’intérieur, on ne rêveplus : c’est japonais. Aucune fantaisie, mais cet Aircross ne doit avoirpeur de rien parce qu’il se fait aussi en deux rouesmotrices, autrement dit une traction avant avec de grosses roues. Et là, saconsommation diesel ne dépasse pas 7 litres au 100, même en ville. Il échappelargement au malus. C’est ce qu’on appelle un tout terrain de loisir. Maisc’est aussi un 4x4 qui, avec des pneus adéquats, peut se lancer dans latraversée d’une tourbière ou d’un col enneigé.C’est cette dualité qu’a voulu respecter Citroën en apposant sa griffe. Dommage que la modularité soitréduite et que le coffre soit bien plus petit que celui d’un Peugeot 2008 parexemple. Les prix, à part un appel à 23.000€, se montent vite plus près de 30.000 € notamment en 4X4, avec deux petitsdiesels de 130 et 150 chevaux, très performants.Citroën est peut être un peugourmand, mais il n’a peur de rien. Il présente cette semaine au salon de Pékin,la DS9, grande berline de près de 5 mètres de long qui va peut-être fairedécouvrir aux Chinois le haut de gamme français.