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Le 4x4 Suzuki C-Cross

Aujourd'hui, Denis Astagneau vous invite à découvrir un 4X4 des familles : le "Suzuki C-Cross"
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Il nous vient de Suzuki, marque déjà très connue
des vrais amateurs de 4X4 qui apprécient le Jimny ou le Vitara, capables de
franchir ornières et fossés dans des environnements où bien des marques
déposent les armes. Mais, à la fin des années 90, la marque Japonaise avait
sorti un SX4, une berline à 4 roues motrices qui n'a pas eu le succès escompté,
en tout cas en Europe, et cela malgré son clone chez Fiat, le Sedici, guère
plus en veine.

Un vrai crossover

Alors Suzuki a décidé de suivre la mode et de faire de son SX4
un vrai crossover, quitte à lui faire perdre sa traction intégrale et à l'appeler
C-Cross. Il grandit de 16 cm pour atteindre les 4,30 m de long, comme le Nissan
Qasquai qui parait être son modèle. Une dimension de franchie pour une nouvelle
clientèle. Astuce, pour que les diesels et essence ne dépassent pas 130
g de CO2, même en 4X4, Suzuki les a allégés de 60 kg et les a dotés du "Stop and
Start" qui évite de consommer du carburant au feu rouge.

Rien de révolutionnaire

Autre particularité Suzuki : pas de fioritures. Les
plastiques du tableau de bord sont plus valorisants qu'avant, mais n'attendez
pas de laque piano ou de couleurs fluo. Ce n'est pas le genre de la maison. Les
commandes elle-mêmes sont assez simples et les cadrans sont ronds derrière le
volant. Pas de système révolutionnaire. Mais un toit ouvrant vitré panoramique
très agréable. Du coup, on prend vite le volant de ce SX4 qui pêche quand
même par son roulis en virage, d'autant que les sièges ne maintiennent pas les
occupants. On l'a dit, c'est simple et robuste. Mais à 20.000 € minimum, on
pouvait s'attendre à un ton plus haut que le Dacia Duster.

Encore un mot pour les nostalgiques des rallyes des années
70
. Quand les voitures bleues brillaient sur le spéciales. Jacques Cheinisse a
fait partie de l'aventure Alpine, comme directeur sportif et comme Pilote. Il
nous la fait revivre dans un livre : Alpine Renault : La Gagne, aux
éditions de l'Autodrome
. Pour encourager sans doute l'Alpine Renault qui va
courir les 24 heures du Mans la semaine prochaine. 

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