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"Sim City" perd le Nord

L'événement de ce printemps vidéo-ludique, c'est le retour de "Sim City", nouvelle mouture qui a suscité beaucoup d'attente et au final une grande déception.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Plus de dix ans, c'est le temps qu'il fallu pour créer ce nouveau Sim City à
jouer uniquement sur les vertes contrées du PC. Et pour tout dire, c'est une
véritable refonte philosophique que subit ce mythique jeu de gestion qui vous
place dans la peau d'un maire d'une cité imaginaire qu'il va falloir créer de
toute pièce. Une saga qui a marqué des générations de joueurs par son exigence
et ce délicat équilibre à trouver entre commerce, industrie, logement, trafic
routier, production d'énergie, sans oublier le budget, la sécurité, etc.

En 2013, si Sim City permet toujours de construire sa propre ville , du réseau
routier en passant par la distribution de l'eau, les écoles, sans oublier les
impôts, le nerf de la guerre, il est
devenu quasiment impossible de perdre. Le but n'est plus de gérer une ville
mais de réaliser le bonheur de vos concitoyens. Sim City confond les Sims avec
jeu de gestion.

Trop facile, terrain de jeu trop étroit, Sim City exige en prime une
connexion permanente à Internet
, connexion défaillante et sans autre fondement
que de combattre le piratage. Ce qui n'a d'autre effet d'ailleurs que de
pénaliser le consommateur lambda. Comme d'habitude. Au lancement du jeu,
impossible de jouer pendant de nombreux jours. Aujourd'hui encore, les bugs
sont légions.

Mais Sim City , c'est aussi des qualités, un jeu plus beau, plus social
autour d'une interface bien pensée qui ravira les néophytes de la saga mais
rebutera les amoureux de la licence.  Sim City, c'est déjà disponible sur
PC, sur Mac au printemps.

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