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Hitman Absolution : le crime était presque parfait

Six ans déjà que ce monstre froid n'avait pas montré le bout de son crane glabre, Hitman alias l'agent 47, tueur à gage impassible, est entré en 2000 dans la cour des personnages iconiques du jeu vidéo.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Il faut dire que le bonhomme a un look : chauve, traits figés, code barre
imprimé derrière le caillou et costume impeccable, entre Fabien Barthez et
tailleur italien, il a même la fâcheuse tendance a emprunter les habits de ses
victimes pour mieux se fondre dans la foule. L'agent 47 qui connait une
véritable remise en question existentielle dans ce nouvel épisode intitulé
Hitman Absolution . Non seulement, il va affronter l'agence qui l'emploie mais
en prime, il devient le protecteur d'une jeune fille pourchassée par cette
dernière. Un excès d'humanisme volontaire. Un Hitman en crise certes, plus
humain, à l'image du dernier James Bond, mais malgré cet effort scénaristique,
ce côté humain trop humain du tueur à gage le plus chauve de l'histoire n'est
malheureusement qu'effleuré. Autre point faible, des niveaux qui ne se valent
pas. Le crime était presque parfait. Reste que ce retour de Hitman est aussi
une réussite, pour ses dialogues à l'ironie cruelle, pour le plaisir d'un jeu
de cache-cache superbement décoré, et enfin parce qu'Hitman reste Hitman dans
cette absolution déconseillée au moins de 18 ans et conseillée sur console de
salon.

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