Le laurier rose, fragile l'hiver mais toxique surtout pour les enfants
Bien que méridional, ce bel arbuste donne de belles floraisons au nord de la Loire. Mais attention aux gelées. Si vous cultivez vos lauriers roses en containeur ou en bac, vous devrez les rentrer (après avoir rabattu d’un tiers le feuillage) en serre froide, en véranda ou danse un local sain et aéré, à une température de 10° à 15° maximum.
Mais attention ne les emballez pas trop afin d’éviter l’étouffement, l’humidité excessive et les pourritures. Protégez le pied par un épaisse couche de fougères sèches, recouvertes d’un voile d’hivernage non tissé. Rassemblez la touffe et maintenez-la en bouquet avec une ficelle (surtout pas de liens plastiques)
Vous devrez protéger la ramure par un matelas de paille ou de feuilles sèches, recouvert d’un plastique à bulles, surtout sur la hauteur de la plante, mais surtout sans chercher à coiffer la tête. Elle doit rester à l’air libre. Même en plein hiver, vous devrez lors de belles journées dégager la protection quelques heures pour faire respirer l’arbuste. Et surtout remettez tout en place avant la nuit. En cas de très grand froid, glissez une protection de papier journal entre le manchon de paille ou de feuilles sèches et le plastique. Le papier journal est un excellent isolant thermique. Les lauriers roses qui hivernent au jardin, en pleine terre et avec une protection, sont au bout de quelques années endurcis et ils se révèlent plus rustiques que ceux hivernés à l’intérieur.
Un dernier conseil : si vous rentrez vos lauriers roses en bac, ne les stockez pas trop serrés afin d’éviter le confinement et les moisissures. Et surtout en un lieu éloigné des jeux des enfants. Car tout ou partie du laurier rose est toxique. Il ne faut surtout pas que les petits portent à la bouche des fragments de la plante.
Pour les futures mains vertes, Claude Bureaux a sélectionné deux petits ouvrages
Faire ses plants de légumes, de fleurs, d’arbustes , un plaisir supplémentaire pour les jardiniers. Avec des techniques simples et un minimum de matériel, produire ses plants présente de multiples avantages, notamment financiers, et permet la multiplication de végétaux que l’on ne trouvera pas forcément en jardinerie. 14,50 euros aux éditions de Terran. Le bouturage , de nombreux conseils pour multiplier les plantes du jardin et de la maison, 7, 90 euros aux éditions Ulmer.
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