Gui et houx du nouvel an : symboles d'espérance et d'immortalité
Corentin de Seine-et-Marne demande : "Pour quelles raisons certaines plantes sont considérées comme incontournables pour décorer nos espaces festifs en fin d’année ? Comme le houx et le gui."
Selon les ethnobotanistes ou les historiens avant la christianisation de l’Europe, les druides ou les chamanes vénéraient certaines plantes qui restaient vertes en hiver. C’était alors le symbole du renouveau et de la renaissance en cette période de solstice d’hiver, où la nature en sommeil semblait morte.
La tradition de faire des vœux sous une boule de gui, suspendue à l’entrée de la demeure a perduré. Le gui, plante parasite de nombreux feuillus, était surtout, apprécié par les druides, lorsqu’il poussait sur les chênes. On lui attribuait de nombreuses vertus y compris médicinales. Ce qui n’a jamais été prouvé. Le houx et certains résineux comme le sapin, l’If et l’épicéa ont été souvent associés aux symboles de l’espérance et de l’immortalité.
Dans la cour de l’immeuble de Laurent à Paris pousse un magnifique houx. Il est très beau, très vert, atteint presque 4 m mais il n’a pas de boules rouges. Pourquoi ?
Dans la cour de Laurent on a, soit un magnifique pied mâle de houx, soit un sujet femelle qui, éloigné d’un éventuel compagnon, n’a pu être fécondé. Dans les deux cas : il n’y a aucun remède de jardinier pour obtenir ces petites boules rouges qui persistent tout l’hiver et sont très recherchées à cette époque de l’année.
**Je voudrais profiter de cette chronique pour présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année à tous les jardiniers, aux membres des sociétés d’horticulture et des comités de fleurissement de la France. Ainsi qu’aux élèves des écoles d’horticulture du paysage et aux apprentis paysagistes, compagnons du devoir actuellement sur le Tour.
Bonne année à tous !**
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.