Photos volées de DSK : "On fait des journaux pour qu'ils se vendent" assume VSD
VSD, qui avait proposé à ses lecteurs ces dernières semaines le récit des déboires conjugaux de Tom Cruise ou encore les ennuis de santé de Johnny Hallyday, s'offre cette semaine une Une choc : "DSK, il oublie Anne avec une autre". Le magazine publie des photos volées de la nouvelle compagne de Dominique Strauss-Kahn.
Quelques jours auparavant, le magazine était condamné pour une autre Une à tonalité politique : des photos du couple présidentiel en maillot de bain à Brégançon. Valérie Trierweiler a obtenu 2.000 euros de dommages et intérêts. Et VSD n'est pas le seul à faire son miel de ce mélange politique/peole . Le Nouvel Obs par exemple avait consacré sa Une la semaine dernière à la "guerre des dames" entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiler. Entre politiques et célébrités, entre presse d'actualité et presse people, la frontière semble plus que jamais poreuse.
"Non, nous ne sommes pas un magazine people" assure Philippe Bourbeillon, rédacteur en chef de VSD. "Cet article sur Dominique Strauss-Kahn, c'est de l'information sur un personnage public qui suscite l'intérêt des gens." Il assume sa démarche : "Oui, ça fait vendre ! Je fais des journaux pour
être acheté et lu".
La présence de personnalités du monde politique à la Une du magazine est-elle une tendance lourde du magazine ? "En tout cas, ça fait partie de la ligne éditoriale que j'essaie de mettre en place. On est un magazine d'actu,
mais on a une approche de la politique qui passe par des histoires
humaines."
Quant à l'utilisation de photos volées, Philippe Bourbeillon se défend de toute atteinte à la vie privée : "A Brégançon, les paparazzis qui ont photographié le couple présidentiel étaient au mouillage, c'est-à-dire dans un bateau qui avait eu l'autorisation de poser l'ancre. ça veut dire que l'Elysée les a laissés faire !"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.