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Evelyne Dhéliat : "Depuis la tempête de 1999, les gens plus sensibilisés à la météo"

Infos médias : le week-end Céline Asselot Le samedi à 10h45 et 12h45.

Ce fut l'événement le plus suivi de la semaine : le passage de l'ouragan Sandy sur la côte est des Etats-Unis a fait la Une de tous les médias de France. L'occasion de constater que, de manière générale, les phénomènes météorologiques ont pris une place importante dans l'information aujourd'hui. "On est désormais considérés comme un véritable service, comme l'économie ou la politique" indique Evelyne Dhéliat, chef du service météo de TF1.

franceinfo

Radio France

Publié le 02/11/2012 14:34 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

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"Vision apocalytique" , "l'impitoyable Sandy" ... La presse n'a pas manqué d'adjectifs pour évoquer la catastrophe qui a touché la côte est des Etats-Unis. Un événement qui a visiblement beaucoup intéressé les Français. Ainsi, mardi dernier, les JT ont établi des records d'audience : 6,8 millions de téléspectateurs pour le 13h de TF1, 7,7 millions pour le 20h, meilleure audience depuis la rentrée pour Gilles Bouleau.

Evidemment, cet intérêt s'explique en grande partie par l'ampleur de la catastrophe, par le fait que NY soit touché, par l'impact possible sur l'élection présidentielle américaine. Mais ce n'est pas tout : dans les titres de la presse transparaît également la crainte engendrée par ce genre de phénomènes. "Sommes-nous menacés par les tempêtes géantes ?" titrait ainsi cette semaine le Parisien / Aujourd'hui en France. "Pourquoi l'ouragan Sandy fait-il si peur?" s'interroge de son côté le Figaro.

"On sent que les téléspectateurs ont besoin de comprendre les raisons de ce genre de phénomènes" note ainsi Evelyne Dhéliat, chef du service météo de TF1. "Ce besoin, je l'ai remarqué à partir de la tempête de décembre 1999. Auparavant, nous n'avions pas la culture du risque. J'ai ressenti une sensibilité beaucoup plus importante des téléspectateurs depuis cette tempête."