Une méthode surprenante pour limiter les conséquences des AVC
La méthode en test consiste à plonger le patient dans une sorte d'hibernation protectrice pour tenter de protéger son corps de l'accident vasculaire cérébral (AVC).
"L'utilisation du froid n'est pas neuve, mais nous sommes dans une étape prometteuse ", explique le Professeur Charlotte Cordonnier, neurologue au centre
universitaire hospitalier de Lille qui coordonne le volet français de l'étude : "C'est la dernière étape de ce traitement. Nous allons inclure 1.500 patients européens et essayer de montrer que refroidir l'ensemble de l'organisme et le cerveau dans les premières heures qui suivent les débuts des symptomes de l'AVC va permettre de limiter le handicap. "
Le froid permet aux cellules de supporter plus longtemps une situation de crise énergétique majeure qui survient lorsqu'une artère se bouche dans le cerveau.
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