La France à la traîne de la transplantation rénale
C'est le constat de la Société Française de Transplantation qui était en congrès à Nantes ce week-end. Et c'est l'objet de notre rendez-vous santé avec Brigitte-Fanny Cohen.
En décembre 1952, Marius Renard, un jeune charpentier, tombe d'un échafaudage. Une
hémorragie oblige les médecins à lui enlever son unique rein. Sa mère,
désespérée, supplie les spécialistes de l'hôpital Necker : elle veut
donner un rein à son fils. Pendant la nuit de Noël 1952, le Pr Hamburger tente l'opération
de la dernière chance. Mais à l'époque, on ne connaît pas les mécanismes du
rejet, on n'a pas de médicaments adaptés : trois semaines plus tard, le
jeune homme meurt et la France entière en est bouleversée.
En 2012, où en
est-on ? Pourquoi
la France est-elle à la traîne sur les greffes rénales réalisées avec des
donneurs vivants? Ce sont l'une des questions posées au Pr Christophe Legendre, chef du
service de transplantation rénale adulte, à l'hôpital Necker à Paris.
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