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Une Scop pour reprendre la Tribune ?

Annonce surprise à la Tribune. lL quotidien économique, qui est en grande difficultés financières, attend un repreneur. Les candidats avaient jusqu'à ce midi pour déposer une offre. Au dernier moment, un syndicat a décidé de proposer une Scop, c'est-à-dire une coopérative des salariés.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est le syndicat Info'Com CGT qui au dernier moment a décidé de proposer une nouvelle solution : une Scop, une Société coopérative et participative, exactement comme dans le dossier Seafrance. Les salariés deviendraient les principaux actionnaires du journal. Si le syndicat fait cette proposition, c'est que les autres offres de reprise ne sont à la hauteur, affirme Christian LeFranc, responsable syndical Info'Com CGT : "les salariés sont déçus, ils doivent tenter de prendre les choses en main" .

Le syndicat ne sait pour le moment pas combien de salariés pourraient être gardés si la Scop se met en place mais il refuse les lourdes coupes sociales prévues par les autres candidats à la reprise, qui envisagent de ne conserver que 10 à 40 postes sur 165. La plupart d'entre eux veulent aussi faire disparaître la version papier de la Tribune, pour ne garder que le site Internet et cette idée a du mal à passer chez les salariés.
 
Des journalistes de France 2 arrêtés hier par les forces de l'ordre, qui les avait pris pour des braqueurs . L'affaire embarrasse beaucoup la chaîne, qui se mure dans le silence depuis ce matin. Trois journalistes qui travaillaient pour le magazine "Compléments d'enquête" étaient hier à Trouville, dans le Calvados pour une enquête sur le braquage du casino, qui a eu lieu l'été dernier. Ils ont eu l'idée de filmer une reconstitution partielle des faits, non loin du casino. Sans prévenir personne, l'un des journalistes s'est armé d'un pistolet factice pour incarner le braqueur. Le hic, c'est qu'un couple a cru être témoin d'un vrai braquage et a prévenu les autorités. Les journalistes ont été arrêtés, menottés et placés en garde à vue. Ils ne feront pas l'objet de poursuites pénales, mais selon une source interne à France 2... la direction réfléchit actuellement à une sanction, qui pourrait aller de la mise à pied au licenciement. Il leur est surtout reproché d'avoir voulu jouer aux faux braqueurs sans en avoir informé leur hiérarchie.
 
Une nouvelle émission proposée par Arte à partir de dimanche.   Amis de l'humour potache et des détournements d'image, vous allez être servi. "Personne ne bouge" est le nouveau projet de trois animateurs qu'on connaît bien ici à Radio France : Philippe Collin, Xavier Mauduit et Frédéric Bonnaud. Chaque dimanche sur Arte, ils proposeront donc de faire le tour de l'actualité culturelle de la semaine. Mais pas question, comme le font les animateurs traditionnellement à la télévision, de venir parler devant la caméra. L'idée de devenir "des hommes-troncs" ne plaisait guère à ces trois hommes de radio, comme l'explique Philippe Collin. Ils ont trouvé la parade. Pour présenter les reportages culturels, les trois compères utilisent de vieux films - de Citizen Kane au Massacre de Fort Apache - et ils doublent la voix des acteurs. Le décalage entre l'humour potache, les images détournées et les reportages plus classiques peut un peu dérouter au premier abord, mais ça mérite franchement le coup d'oeil. "Personne ne bouge", c'est tous les dimanche à 17h45 sur Arte.

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