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Un succès inespéré pour la plateforme vidéo Sportall

Après un an d’existence, la plateforme vidéo Sportall compte 130 000 utilisateurs réguliers.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Thierry Boudard, PDG de la plateforme Sportall. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Disponible sur ordinateurs, tablettes, smartphones et téléviseurs connectés, la plateforme de vidéo en ligne Sportall propose aux fans de suivre, en direct et en replay, les compétitions des sports pas ou peu médiatisés : cela va du canoë à l’escalade en passant par le BMX et la voile. Mais on trouve aussi des disciplines beaucoup plus suivies, par exemple l’athlétisme avec la Ligue de Diamant.

Un an après son lancement, le PDG de la start-up dresse un premier bilan qui dépasse ses espérances : "On visait les 100 000 utilisateurs réguliers à Noël 2021 et nous venons de dépasser les 130 000 ! On a rassemblé une trentaine de sports , on diffuse jusqu’à 15 évènements en direct par week-end, sans compter le replay, des reportages, des interviews. On a finalement a été attirés vers des compétitions et des ayant-droits plus 'premium' que ce qu’on imaginait au début. On a lancé notamment l’appli 'Athlé TV' en partenariat avec la Fédération française d’athlétisme, c’est une grosse plateforme qui a beaucoup de succès",  commente Thierry Boudard.

"On a aussi lancé 'FutsalZone', une plateforme dédiée au foot en salle et dans quelques jours on aura le futsal espagnol."

Thierry Boudard

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Pour acquérir les droits de diffusion, Sportall a passé des accords avec les différentes fédérations sportives, gratuitement. "Nous n’achetons pas les droits mais nous partageons tous les revenus générés grâce aux images avec l’ayant-droit. C’est un modèle gagnant-gagnant, on est là pour le succès de chacune des offres. On n’est rémunérés que si l’offre fonctionne. Nos revenus viennent de la publicité, du sponsoring et des abonnements payants", précise Thierry Boudard.

Car si la majeure partie de la plateforme est gratuite, il existe quelques événements payants :  "Environ 10% des utilisateurs payent pour certains évènements en direct : le fight, l’athlétisme, mais vous trouverez toujours du contenu gratuit, pour tous les sports. C’est une grande différence par rapport aux chaines télé payantes traditionnelles : l’utilisateur ne s’abonne pas à Sportall en général, on a système de 'pay per sport', à la demande. L’utilisateur paie pour un sport, entre deux et quatre euros par mois."

Sportall n’étant pas encore rentable, elle recherche toujours des financeurs, et a lancé une levée de fonds pour se développer à l’international. Mais son PDG se réjouit du profil de ses utilisateurs :  "La moyenne d’âge est de 34 ans. C’est une génération de moins que les médias traditionnels. Deux tiers sont des hommes, mais on espère accueillir plus de femmes à l’avenir", conclut Thierry Boudard.

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