Le CSA ne veut pas être le gendarme d'internet
Il n'aime pas le terme de " gendarme du net ". Olivier Schrameck,
le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel préfère se voir comme
médiateur, accompagnateur d'une régulation douce d'internet.
Le rapport de la mission Lescure proposait il y a deux semaines
de supprimer l'Hadopi et de confier la lutte contre le téléchargement illégal
au CSA. Une idée très critiquée par un certain nombre d'acteurs d'internet qui
craignent que les amendes deviennent automatiques et que les contenus en ligne
soient plus difficiles d'accès car plus verrouillés.
Faciliter l'autorégulation
En tant que président du CSA, Olivier Schrameck se voit plus comme
un facilitateur de négociation. Il imagine volontiers la signature de chartes
négociées entre les différents acteurs, notamment les sites et les fournisseurs
d'accès, pour réguler internet, que ce soit pour éviter le téléchargement
illégal ou rendre plus difficile d'accès pour les plus jeunes les contenus
violents ou pornographiques.
Pour accompagner l'évolution du CSA vers son rôle de régulateur d'internet,
Olivier Schrameck pourra sans doute compter sur son nouveau directeur de
cabinet, Jean-Baptiste Gourdin, précédemment coordinateur de la mission Lescure.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.