Hélène Mannarino : "Ce qui me manque énormément, c'est le direct"
Journaliste et animatrice télé et radio, Hélène Mannarino donne chaque soir la réplique à Nicolas Canteloup dans C’est Canteloup sur TF1. Elle vient de rejoindre la nouvelle matinale de Bruce Toussaint, Bonjour !, pour un Portrait inattendu et continue, entre autres, ses enregistrements pour Appels d’urgence une émission de reportages sur TFX. À partir du vendredi 19 janvier à 21h10, Hélène Mannarino sera également aux manettes d’un nouveau programme familial, un nouveau télécrochet, Dream Team : la relève des stars. Six équipes de cinq jeunes chanteurs de 8 à 14 ans avec, à leur tête, un artiste, en l’occurrence Jenifer, Matt Pokora, Lara Fabian, Claudio Capéo, Black M et Camille Lellouche qui s’affronteront en chantant seul ou ensemble. C’est le public et un jury composé d’Anggun, Lorie Pester, Michael Jones et Chris Marques qui arbitreront cette nouvelle compétition. Une seule équipe et son mentor seront désignés gagnants.
franceinfo : Vous êtes présente dans la matinale de TF1, Bonjour !, depuis le 8 janvier et vous enregistrez C'est Canteloup dans l'après-midi ? Vous avez encore une vie ?
Hélène Mannarino : Oui, il y a l'enregistrement de C'est Canteloup et la préparation des portraits de la matinale, qui est un énorme travail d'enquête puisqu'il faut appeler les proches, écrire puis préparer les éléments. Parfois, il y a aussi les tournages de l'émission Appels d'urgences, Les incroyables mariages, enfin bref, plein de choses, mais c'est excitant. Je suis très contente.
Quel premier bilan faites-vous de la matinale de TF1 avec Bruce Toussaint ?
Un très bon bilan. J'ai envie de parler de cet esprit d'équipe qui s'est tout de suite installé. On a beaucoup travaillé avant le lancement de la matinale. On a tous cette même envie, cette même motivation et je pense que ça se ressent à l'antenne. On est chapeautés par notre papa, Bruce, qui est très rassembleur, fédérateur. Et puis on a tous des personnalités très différentes. On se respecte, on s'écoute, on a envie que cette matinale marche, on donne tout pour. Et je suis très heureuse d'avoir pu retrouver mon portrait.
Que vous faisiez à la radio, le Portrait inattendu de l'invité culture. L'écriture est-elle différente que ce soit pour la radio ou pour la télé ?
C'est différent parce qu'à la télé, il y a l'image et il faut donc habiller les portraits avec des photos, prendre en compte cet aspect-là. Et puis les chroniqueurs sont présents aussi, donc il y a de la réaction, beaucoup plus qu'à la radio, mais la matière reste la même, aller chercher des infos inédites...
Et faire pleurer votre invité, vous adorez ça !
Provoquer une émotion. Et parfois ça se traduit par un rire, des larmes. Ça dépend.
Vous avez totalement et définitivement abandonné l'info pure et dure. Vous avez présenté la matinale de LCI pendant une saison. C'est fini ?
Non. Ce n'est pas fini parce que je suis très attachée à l'information. Elle me manque. C'est vraiment un terrain qui me passionne. C'est pour ça aussi qu'être dans cette matinale, ça me permet de remettre un pied aussi dans l'info, de revenir aux conférences de rédaction etc.
Mais pourquoi avez-vous arrêté au bout d'une saison ?
C'est une question d'opportunité. J'ai vécu une année de matinale extrêmement riche. C'était l'année de la présidentielle, la guerre en Ukraine. Et puis il y a eu cette proposition pour C'est Canteloup.
"J'adore les nouveaux défis, j'adore les nouveaux challenges, mais je ne me suis pas dit : j'arrête l'info, je passe au divertissement. Non, la vie est faite de cycles, d'étapes."
Hélène Mannarinoà franceinfo
Il y a effectivement un virage envers le divertissement et notamment avec cette nouvelle émission Dream Team : La relève des stars. C'est la première fois que vous présentez un programme aussi grand sur un grand plateau avec du public. Ce n'est pas en direct. Comment vous êtes-vous sentie dans cette superproduction ?
C'est vrai que c'est une super production. Il y a eu de l'appréhension, du stress, des questions légitimes : est-ce que je vais être capable ? Est-ce que ce n'est pas trop grand ? Mais je me suis sentie très bien parce que j'ai été très bien accompagnée. Je me suis donnée à fond, je connaissais tout par cœur au-delà de la mécanique de l'émission, les anecdotes sur les artistes, sur les mentors, sur les enfants. Donc je n'avais plus qu'à mélanger tout ça et profiter et me rendre compte aussi de la chance que j'avais de faire cette émission.
Parlez-nous du concept de Dream team. C'est un peu The Voice Kids mais en équipe ?
Ce n'est pas pareil, mais on retrouve des talents de The Voice Kids. La particularité de cette émission, c'est surtout que les mentors font partie de l'équipe. Ils ont cinq enfants avec eux et ils ont envie de gagner. Ils ont envie d'amener leur team le plus loin possible et ils sont complètement dans la compète, même plus que les enfants. C'est-à-dire que Matt Pokora très compétiteur, qui a cette envie de gagner, etc. c'était : "On y va les gars ! Il n'y a pas d'amitié !" alors qu'il est très ami avec Jenifer. Parfois, c'était hallucinant de voir que même les enfants pouvaient coacher leur mentor. Ils s'affrontent en duel. Après, il y a des épreuves plutôt en solo jugées par un panel de personnalités. Le public vote aussi. C'est une compétition extrêmement bienveillante. J'ai été hyper émue de voir ces enfants, ce dépassement de soi, de voir les parents dans le public, leurs regards sur les petits qui chantaient, et puis la fierté des artistes, la fierté des enfants entre eux quand ils remontaient de scène après un solo. J'adore !
Quelle est la prochaine étape pour vous ? Un grand prime time en direct ?
Ah, j'aimerais bien ! On parlait de l'info tout à l'heure, ce qui me manque énormément, c'est le direct. C'est vrai que la matinale de LCI, les JT, ou même quand j'étais chroniqueuse, l'info qui tombe, traiter l'information, accompagner le téléspectateur, quelque chose qui se passe en direct en plateau, tout ça c'est une adrénaline qui me manque beaucoup.
De quelle émission rêvez-vous alors ?
Je ne sais pas si elle existe encore.
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