Claire Keim dans "L’Eclipse" : "Ce n’est pas mon choix de jouer toujours des gendarmes et des policières"
C'est une habituée du petit écran et elle incarne souvent des rôles de policière ou de gendarme. A la question : "Pourriez-vous être une criminelle ?", la discrète et solaire actrice Claire Keim répond en toute franchise : "J’aimerais bien un petit peu lâcher le costume bleu marine que j’adore". Déjà accessible en streaming sur la plateforme de France Télévisions et dès mercredi 4 septembre sur France 2, Claire Keim incarnera, à nouveau, un membre des forces de l’ordre, Johanna Croiset, gendarme et mère de famille dans la nouvelle série inédite L’Eclipse.
L’intrigue se situe sur le haut plateau de l’Aubrac et démarre un soir d’éclipse. C’est la fête du village à Bozouls et les jeunes partent de leur côté faire la fête. Et puis, il y a cet accident. Luca, le fils de la gendarme Manue Vitali jouée par Anne Charrier, perturbé par des SMS anonymes concernant sa petite amie Nour, est ivre de douleur. Perdu, il a pris l'arme de service de sa mère. Un coup part accidentellement et c’est Nour qui est blessée alors qu’elle se trouve assez loin du groupe. Un cri surgit et la bande d’amis découvrent la jeune fille. Ils tentent de lui porter secours. Pas de réseau, chacun s’éloigne pour aller trouver de l’aide et lorsque la gendarmerie arrive, Nour a disparu.
"Ce qui est vrai, c'est que moi, j'essaie d'être heureuse là où je suis"
Cette série est à la fois un polar et un drame social. Il y a beaucoup d'histoires dans l'histoire et elle aborde plein de thèmes comme le monde paysan, les secrets de famille, les non-dits des adolescents, l'amitié. Un mélange qui a séduit Claire Keim, même si, comme elle l’explique, ce n’est pas elle qui fait le choix d'aller tout le temps vers des rôles de gendarme et de policière. Il y a une demande du public, "c'est ce qu'on me propose", dit-elle. "Mon truc, ça va être : comment vais-je faire avec cette figure imposée pour amener le plus d'humanité possible au personnage ?". "Ce qui est intéressant, poursuit-elle, c'est que je sortais du rôle d'un flic parisien avec une narration vraiment très particulière. Et là, j'arrive sur une gendarme de province, sur le plateau de l'Aubrac et évidemment, c'est un personnage qui est éclairé complètement différent".
"Je suis heureuse, mais ce n'est pas mon choix. Je veux qu'on arrête de dire : elle adore les rôles de gendarme et de flic... Non !" avoue-t-elle. Partant du constat que les téléspectateurs se passionnent pour les enquêtes, de sa douce voix, elle temporise : "Ce qui est vrai, c'est que moi, j'essaie d'être heureuse là où je suis. J'essaie de trouver mon bonheur. Et en fait, je me rends compte que même quand je ne fais pas des films avec des policiers, il y a quand même une espèce d'enquête".
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