La Fiac au Grand Palais et hors les murs
L'œuvre la moins chère est un sac en papier kraft du
collectif d'artistes Untel. Untel est écrit sur le sac, avec juste en dessous
l'inscription "Plus rien à vendre –
tout à échanger ". Un vulgaire sac en papier ? Pas du tout pour la galeriste
qui le vend par centaines, Michèle Didier.
"L'idée est de faire l'œuvre la moins chère et de
donner la possibilité à des gens d'acquérir une œuvre. C'est une œuvre d'art
parce qu'elle est revendiquée par des artistes qui l'estiment comme telle. "
A l'inverse, à la FIAC, certaines oeuvres se vendent à des
prix très, très élevés. Ne cherchez pas à vous offrir cette toile de l'Allemand
Sigmar Polke, elle a été achetée hier pour presque deux millions d'euros.
Mais vous pourrez vous rabattre sur un petit Picasso, un
Miro, ou encore au stand très prisé dYvon Lambert sur cette voiture rouge, une
Ferrari pour ne pas la nommer, mais en bien piteux état. C'est une oeuvre de
Bertrand Lavier.
Un art particulier
Au milieu de ces oeuvres inabordables il y a aussi de l'art
loufoque, qui interpelle.
Entre les boites à chaussures avec les chaussures ou le
moulage de côtes de porc couvert de peinture jaune, les curiosités ne manquent
pas. La seule oeuvre de la FIAC sur laquelle on peut marcher s'appelle le Sacre
du Printemps. Elle est signée de l'Américain David Adamo. Une oeuvre séduisante.
Coup de coeur
Coup de coeur pour l'oeuvre de Gilles Barbier avec son étal
de boucherie faux mais plus vrai que nature. Même chose pour le plateau de
fast-food ou encore cette intrigante pile de livres.
A noter : la présence d'installations impostantes au Jardin des
Tuileries, au Jardin des Plantes, et même sur la Place Vendôme.
La Fiac se tient au Grand Palais, à Paris, jusqu'à dimanche
27 octobre.
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