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Deux films familiaux à voir en salle

À quelques jours du début des vacances scolaires, deux films familiaux sortent en salle : le nouveau Jean-Pierre Jeunet, L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet et Au bonheur des ogres, de Nicolas Bary.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'extravagant
voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet,
de Jean-Pierre Jeunet*


Cette fois, Jean-Pierre Jeunet, le réalisateur d'Amélie
Poulain
, quitte le macadam parisien pour les grands espaces américains. L'extravagant
voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
raconte l'histoire d'un gamin de dix
ans surdoué, passionné de sciences, mais en décalage par rapport au monde qui
l'entoure. Il habite dans un ranch du Montana avec sa famille excentrique et
grâce à l'une de ses inventions, T.S. Spivet remporte un prestigieux prix
scientifique. Mais il ne dit rien à ses parents et traverse seul les États-Unis
sur un train de marchandises pour aller chercher sa récompense à Washington.

Ce film est une adaptation d'un roman américain à succès
signé Reif Larsen et pour lequel Jeunet a eu un vrai coup de coeur. On retrouve
la poésie bourrée d'inventions de Jean-Pierre Jeunet, sa façon de filmer le
présent comme s'il appartenait au passé, mais cette fois il prend davantage son
temps, le montage est moins frénétique.

La 3D n'est pas un gadget et nous donne l'impression de
pouvoir toucher des éléments de décor. Un film très émouvant avec l'excellent
jeune comédien Kyle Catlett.

Au bonheur des ogres , de Nicolas Bary

Nicolas Bary adapte le premier tome de la saga
Malaussène, roman de Daniel Pennac et énorme bestseller. Dans la famille
Malaussène, Benjamin exerce un bien curieux métier : il est bouc émissaire
professionnel. Frère aîné responsable de cette marmaille, pour lui la vie n'est
jamais ennuyeuse.

Ce film est pour petits et grands. Ceux qui ont adoré le
livre vont voir quelque chose de beaucoup moins noir. Mais après tout, c'est
Daniel Pennac lui-même qui a accepté cette adaptation libre.

Le style, lui, évoque pas mal celui de Jean-Pierre Jeunet, mais en version très
saccadée presque clipée.

On s'amuse avec cette famille Malaussène joyeusement
azimutée et le réalisateur parvient à créer un monde de cinéma parallèle.

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