Dans les allées de la Fiac
191 galeries et 1451 artistes ont pris possession cette année du Grand Palais. Dans la nef, où se trouvent les galeries les plus prestigieuses, le danois Olafur Eliasson présente « The new planet » une très belle sculpture lumineuse composée de multiples facettes de plexi glass et de miroirs. Il faut pénétrer à l’intérieur d’une structure spécialement construite, pour découvrir cette sculpture, qui offre à la fois une expérience visuelle et sensorielle.
Olafur Eliasson The New Planet
Sur le stand du galeriste Yvon Lambert qui fait ses adieux cette année à la Fiac, on peut voir une sculpture de néons du franco marocain Mounir Fatmi : « Jusqu’à preuve du contraire ». Il s’agit de dizaines de tubes luminescents assemblés à la manière d’une fusée et sur lesquels sont inscrits des versets du coran. Mounir Fatmi travaille sur la désacralisation des religions ce qui lui a d’ailleurs valu d’être censuré à plusieurs reprises.
Dans l’espace réservé aux quatre artistes sélectionnés pour le prix Marcel Duchamp, le français Théo Mercier, âgé de 30 ans, fait partie de la jeune génération présente au Grand Palais. « Je ne regrette rien », est une installation composée de plusieurs centaines de décors d’aquarium placés sur des étagères en marbre…Il s’agit de ruines qui évoquent des monuments gothiques, Inca ou de la Grèce Antique et qui symbolisent les civilisations disparues, les cités englouties. Devant ces ruines, Theo Mercier a installé un buste inspiré des moaï, les célèbres statues de l’île de Pâques, sur lequel il a posé un nez en silicone plus vrai que nature. Le prix Marcel Duchamp sera attribué samedi 25 octobre.
La Fiac, se poursuit jusqu’au dimanche 26 octobre au Grand Palais ainsi que sur plusieurs autres sites de la capitale, notamment les docks de la Cité de la Mode et du Design.
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