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Culture d'été. L’exposition "Hockney - Matisse, un paradis retrouvé" met les fleurs à l'honneur à Nice

À Nice, onze expositions sur le thème des fleurs sont programmées cet été dans le cadre de la 5e biennale des arts. La plus attendue réunit jusqu’au 18 septembre au musée Matisse, les peintres Henri Matisse et David Hockney. 

Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Hockney – Matisse. Un paradis retrouvé au Musée Matisse à Nice (Alpes-Maritimes) jusqu'au 18 septembre 2022.  (FRANÇOIS FERNANDEZ)

Réunir Henri Matisse et le britannique David Hockney, star mondiale de la peinture, était une évidence pour Claudine Gramont, la directrice du musée et commissaire de l’exposition : "J’ai toujours eu l’impression en voyant des peintures d’Hockney qu’il avait pensé à Matisse", explique t-elle.

Au total, ce sont 70 œuvres de David Hockney - allant des années 1960 à aujourd’hui - qui dialoguent avec une sélection de toiles et de dessins d’Henri Matisse. L’exposition met en évidence les points communs entre les deux artistes, notamment leur usage de la couleur. "Il y a un vocabulaire de couleurs qui les rapproche…Pour Hockney, la couleur, c’est ce qui libère. Et pour Matisse aussi, la couleur, c’est ce qui l’a libéré au début de son parcours d’artiste", précise Claudine Gramont.

Hockney – Matisse. Un paradis retrouvé au Musée Matisse à Nice (Alpes-Maritimes) jusqu'au 18 septembre 2022.  (FRANÇOIS FERNANDEZ)

Toutes les nuances de couleurs sont présentes dans la série des 20 Fresh Flowers, créé l’année dernière par David Hockney. Ces peintures ont été réalisées à l’iPad, un outil que l’artiste britannique utilise depuis 2010 pour créer de nouvelles formes, un peu comme Matisse a innové à la fin de sa vie avec les papiers découpés. "Ce qui est très fort, c’est qu’il utilise l’iPad comme un peintre. Il connaît bien la technique, il l’a bien expérimentée et par rapport à cette technique, il va faire évoluer sa touche. C’est assez extraordinaire parce qu’il va toujours inventer" commente la directrice du musée Matisse .

Si l’exposition met en évidence ce qui rapproche les deux artistes, elle offre aussi aux visiteurs la chance de voir quelques tableaux très rares de David Hockney, comme Two heads and a palm tree, de 1962, et Two Vases in the Louvre, qu’il peint en 1974 pendant sa période parisienne. 

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