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Cinéma : "Un coup de maître", une comédie inspirée du milieu de l'art

Chaque jour pendant l'été, le service culture de franceinfo vous fait partager ses coups de cœur. Samedi 12 août : le film de Rémi Bezançon, "Un coup de maître", sorti en salles le 9 août. Bouli Lanners et Vincent Macaigne y sont un duo peintre-galeriste prêt à tout pour s'en sortir.
Article rédigé par franceinfo, Thierry Fiorile
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Un Coup de maître" raconte l'histoire d'une amitié entre un peintre déprimé (Bouli Lanners, à droite) et son galeriste (Vincent Macaigne, à gauche). (THOMAS NOLF / UCDM)

Dans Un coup de maître, réalisé par Rémi Bezançon, les deux personnages principaux sont inséparables depuis 30 ans. Renzo Nervi, interprété par Bouli Lanners, est un peintre en pleine crise existentielle et son fidèle galeriste, Arthur, joué par Vincent Macaigne, joue gros en supportant un ami incontrôlable. La dernière expo est un fiasco, Renzo est à sec, dépressif, ingérable, sans filtre face à un influent critique d'art.

Un coup de maître, c'est un film de potes, une comédie, une plongée dans un milieu où l'argent rend fou et un film d'arnaque. Car ce duo, pour s'en sortir, va monter une escroquerie épique. Bouli Lanners, peintre lui-même, se glisse aisément dans le personnage. Acteur, il est aussi réalisateur et voit dans la relation artiste-galeriste les mêmes liens qu'il a avec son producteur.

"Ce sont des relations qui amènent à des relations d'amitié, souvent sur le long terme. On n'est pas que sur du business, on est aussi sur la création. Ça crée des relations très fortes et ça crée souvent des drames aussi, explique-t-il. Avec mon producteur, on est un vrai couple, avec des hauts et des bas, des déchirures, des trahisons et des réconciliations. Après, on se rend compte que c'est avec lui que ça marchait le mieux. On se rend compte qu'on a besoin l'un de l'autre. On se manque quand on n'est pas l'un avec l'autre."

Un rôle inhabituel pour Vincent Macaigne

En galeriste indéfectible ami de son artiste préféré, Vincent Macaigne est touchant, il sort de ses rôles habituels de nounours sentimental, raconte le réalisateur, Rémi Bezançon : "Il a vraiment créé un truc qui n'était même pas écrit. Moi, il m'a dit après, 'je me suis inspiré un peu des galeristes new-yorkais, Woody Allen'. Et en fait, c'est vrai qu'il y a un peu de ça dans ce personnage, et c'est chouette quand un comédien arrive à donner plus que ce qu'il a écrit."

Enfin sachez que les toiles du film existent vraiment, elles sont vendues aux enchères au profit d'Action contre la faim et visibles sur une galerie virtuelle.

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