Secrets d'investiture, Cosquer menacée par les eaux, un bronzage polémique

L'investiture de François Hollande se prépare.
Depuis une semaine, note le Figaro, le protocole s'efforce d'organiser une passation de pouvoirs sobre, comme le souhaite le nouveau chef de l'Etat. Le journal s'intéresse à cette multitude de détails qu'il faut régler. Côté Elysée, d'abord. Les derniers instants de président de Nicolas Sarkozy seront millimétrés. Surtout pas de sortie à pied, comme l'avait fait Valéry Giscard d'Estaing, qui s'était exposé aux colibets de la foule. Ce sera la voiture.

Voiture aussi, mais voiture écolo pour François Hollande. A Sochaux, dans les ateliers PSA Peugeot Citroën, les ouvriers ont préparé la DS5 Hybride du président élu. Il a fallu modifier le plancher, et installer une barre de maintien qui permettra au socialiste de saluer la foule sur les Champs Elysées.
Le nouveau Président suit les préparatifs de près : il a donné sa préférence pour le menu du déjeuner qui suivra la cérémonie. On lui prête un coup de fourchette à la corrézienne, écrit le quotidien, et une prédilection pour la viande rouge.

Un déjeuner auquel la famille n'est pas conviée. Les enfants de François Hollande resteront à la maison, comme ceux de sa compagne Valérie Trierweiler. "Je n'ai pas l'intention de vivre aux frais de l'Etat, explique la future Première dame à Libération. Quant à savoir quelle sera sa place, la principale intérressée aimerait, dit-elle, continuer à faire ses courses dans Paris, à exercer son métier de journaliste. Sur ce point, ça risque d'être difficile.

La cérémonie d'investiture de François Hollande pourrait bien tourner en course contre la montre.

A peine enfilés ses habits de Président, le nouveau locataire de l'Elysée est attendu à Berlin pour y rencontrer Angela Merkel.
Si Sarkozy veut faire un geste au moment du tête à tête avec son successeur, confie un initité au Figaro, il lui confierait le mode d'emploi pour faire plier Angela.
C'est le premier grand défi de François Hollande : imposer son point de vue à l'Union européenne sur la crise de la dette.
Il lira avec attention la tribune que signe ce matin dans les Echos le ministre allemand des Finances. Wolfgang Schäuble assure que croissance et assainissement budgétaire ne sont pas contradictoires. Une manière de rapprocher Paris et Berlin. Mais il insiste aussi sur le modèle allemand, l'importance de la compétitivité, et de la lutte contre ce qu'il appelle le fardeau bureaucratique. Une différence de vue que devra surmonter le couple franco-allemand à la sauce hollandaise.

Quelles conséquences de l'alternance politique dans le traitement de l'information, pour la presse d'opinion? Pour en parler, deux invités : Yves Thréard, du Figaro, et Vincent Giret, pour Libération.

A Marseille, la grotte Cosquer serait menacée par les eaux.

Cette grotte abrite des peintures rupestres datant de plus de 18.000 ans. Des ornements qui pourraient disparaitre sous l'eau salée de la mediterrannée. La Provence révèle qu'une brusque élévation du niveau de la mer a déjà grignoté certaines oeuvres, dont le célèbres panneaux baptisés "les chevaux", sur plus de 5 cm.
Au ministère de la Culture, on confirme l'information, mais on renvoie vers la direction régionale de la Culture.
Pour l'heure, impossible de dire si le phénomène va s'amplifier, ou si l'eau va revenirà son niveau normal. Mais cela pose la question du projet de réplique de la grotte, comme il en existe à Lascaux. Deux initiatives ont été lancées. Elles sont aujourd'hui au point mort, faute de financement.

Dans le Parisien / Aujourd'hui en France, une nouvelle polémique autour d'une campagne de pub.

Il y avait eu la pipe de Monsieur Hulot effacée sur l'autel de la loi Evin, la campagne du film "infidèles" retoquée parce que jugée dégradante pour la Femme. Aujourd'hui ce sont les maillots de bain H&M qui créent quelques remous. La publicité de la marque suédoise montre une femme alanguie sur la plage, la peau brunie, on serait tenté de dire cramoisie, par le soleil. Un bronzage qui sent photoshop ou les séances d'UV à plein nez... C'est ce que souligne le fonds cancer suédois, qui dénonce une publicité poussant au bronzage au détriment de la santé. Certains experts évoquent un risque de dépendance, ce qu'on appelle la "tanorexie". Le Parisien a demandé son point de vue à un autre type expert dans son genre. Jacques Ségéla, qui s'y connait en bronzage et en publicité, déplore un mauvais procès fait à la pub.
Du côté d'H&M, la marque s'est excusée par communiqué, mais maintient sa campagne ultra-bronzée.