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Les futurs de We Demain : la révolution nanotechnologique

La révolution des nanotechnologies et de l'impression en trois dimensions. Les chiffres de la gestation pour autrui, la chute de l'emploi à domicile, et les chiffres de la gestation pour autrui
Article rédigé par franceinfo
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L'invité de l'Hyper revue de presse : François Siegel, cofondateur de du trimestriel We Demain. Les nanotechnologies, c'est l'une des révolutions technologiques dont on soupçonne à peine les conséquences, mais ce qu'on sait, c'est qu'elles vont très vite devenir incontournables dans beaucoup de domaines. La France est-elle déjà en retard ? Et des exemples des bouleversements à venir dans le domaine médical notamment.

Une autre révolution industrielle qui s'annonce : l'impression en trois dimensions. 

La photo du jour, c'est celle d'une couronne dentaire : pas n'importe
laquelle, elle est le symbole d'une autre révolution technologique...

Et c'est dans Les Echos : il faut actuellement deux semaines pour se
faire une couronne chez son dentiste. L'impression en trois dimensions va
réduire le délai à une petite heure. Au lieu de faire un moule de la dent et de
l'envoyer à un laboratoire, un dentiste peut déjà scanner une dent avec une
petite caméra et fabriquer la couronne correspondante sur son imprimante 3D. Le
prix encore trop élevé empêche la généralisation du procédé, mais ce n'est
qu'une question de temps avant ça se banalise.

Ce n'est qu'un exemple de la révolution industrielle qui s'annonce : des objets
"imprimés" entre guillemets en 3D équipent déjà les matériels de
Boeing ou de la NASA. Ford veut permettre à ses clients d'imprimer des pièces
de rechange pour leur voiture près de chez eux. Car les Etats-Unis sont là
encore des pionniers et des larges pans de l'industrie sont déjà en train de
basculer dans le recours massif à cette technique de production.

Et en France alors ? En France, l'impression en 3D a longtemps été considérée
comme un gadget. Comme le souligne Jean-Marc Vittori dans Les Echos ,
c'est pourtant un bouleversement complet pour les stratégies de localisation
des entreprises, et donc un enjeu stratégique majeur pour l'avenir de
l'industrie, et donc pour les emplois, en France comme ailleurs. Quelqu'un
pourrait-il prévenir le gouvernement avant que la France soit dépassée ? C'est
la conclusion inquiète des Echos ...

Des chiffres qui confirment que le tour de vis fiscal a fait chuter
l'emploi à domicile...

Et c'est encore dans Les Echos . Le quotidien économique souligne que
c'est du jamais-vu depuis au moins dix ans : une chute spectaculaire au premier
trimestre pour l'emploi à domicile. Qu'il s'agisse du nombre d'employeurs, des
heures déclarées ou de la masse salariale versée, tous les indicateurs sont
orientés à la baisse.

Les travaux ménagers à domicile, l'aide aux personnes âgées et le soutien
scolaire sont frappés depuis le début de la crise en 2008-2009. Mais la
nouveauté, c'est que la garde d'enfants est touchée à son tour.

Ce qui s'explique selon Les Echos à la fois par le recul du pouvoir
d'achat et par le tour de vis fiscal décidé d'abord par la droite puis par la
gauche. Parmi les conséquences immédiates, les employeurs du secteur
s'attendent à une remontée mécanique du travail au noir et craignent une
catastrophe en terme d'emplois en cas de nouvelles mesures contraignantes pour
l'emploi à domicile dans les lois de financement pour l'an prochain.

Toujours en feuilletant la presse, un étonnant rapport sur les mères porteuses. 400 pages, un rapport qui fait le point pour la première fois pour le Parlement européen sur cette pratique. Un rapport dévoilé dans Le Parisien et Aujourd'hui en France . Il serait passé totalement inaperçu sans le contexte français, à l'heure où le mariage pour tous a remis dans l'actualité cette question des mères porteuses et de la gestation pour autrui.

C'est un état des lieux : un seul pays européen, le Royaume-Uni, autorise les mères porteuses, quelques-uns les tolèrent. Pas d'interdiction, mais un flou légal en Belgique, en Irlande, en Grèce ou aux Pays-Bas.

La France fait partie des sept pays où la pratique est formellement interdite. Et pourtant, selon ce rapport, 200 enfants français naissent ainsi chaque année. Les parents concernés ont recours à des mères porteuses à l'étranger, aux Etats-Unis notamment. Le coût de l'arrangement s'élève en moyenne à 70 000 euros.

Ce rapport ne sera suivi d'aucune mesure particulière : pour le Parlement européen, impossible de dégager une "ligne européenne" sur ce sujet sensible. Le droit de la famille restera pour l'essentiel une compétence des Etats membres.

 

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