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Histoires d'info. Les producteurs qui ont dit non à George Lucas

Ils ont subi un ou des échecs et ils ont été célèbres. Thomas Snégaroff nous fait revivre les moments les plus épiques de leur vie. Lundi 16 août, retour sur la saga de science-fiction "Star Wars" qui a bien failli ne jamais être diffusée sur les écrans.

Article rédigé par franceinfo, Thomas Snégaroff
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'actrice Carrie Fisher (à gauche) joue le rôle de Princesse Leia Organa et Mark Hamill (à droite) joue le rôle de Luke Skywalker dans la saga "Star Wars". (LUCAS FILMS / MAXPPP)

Ce générique, vous auriez bien pu ne jamais l’entendre. Et on a du mal à l’imaginer mais George Lucas eu un mal fou à trouver un producteur pour Star Wars.

En 1973, un an après avoir entamé l’écriture chaotique du scénario, George Lucas avait une option chez United Artists. Mais David Picker, qui avait considéré que le film allait coûter plus de quatre millions de dollars et en rapporter certainement moins, avait préféré se retirer de l’affaire. Même analyse chez Universal, qui ne se fendit même pas d’une réponse, et chez Disney, qui était alors engagé dans la production de Robin des bois. Bien des années plus tard, et pour un prix un poil plus élevé, Disney reverra le train Star Wars passer.

La fortune de George Lucas

Finalement, George Lucas a pu trouver un accord avec la Fox, qui signe le film sans trop y croire. Ce film de science-fiction sans aucune tête d’affiche ne devrait pas faire beaucoup d’entrées. George Lucas, qui a créé sa propre structure Lucasfilm, sera co-producteur du film. Tirant profit des doutes de la Fox sur le succès du film, Lucas arrache un accord exceptionnellement favorable qui fera de lui quelques années plus tard l’homme le plus riche d'Hollywood.

Selon l’accord signé avec la Fox, 40% des recettes nettes seront versées à sa société de production. La Fox croyait faire une bonne affaire. Cet idiot de Lucas avait préféré produire le film plutôt que de négocier son contrat en tant que réalisateur. Il souhaitait aussi récupérer les droits sur une suite éventuelle ou sur les produits dérivés, mais cela n’était pas de nature à faire capoter le deal. Bien au contraire. On a bien rigolé dans les bureaux de la Fox en imaginant George Lucas vendre des jouets qui sortiraient d’usine alors que le film serait déjà oublié de tous…

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