Méfions-nous des pensées réflexes
Pour nous montrer qu'il n'y a pas forcément d'explications satisfaisantes aux événements Boris Cyrulnik nous donne plusieurs exemples de grands criminels de guerre dont on pouvait penser qu'ils étaient atteints de troubles mentaux mais qui, en réalité se sont avérés être des personnes parfaitement normales que l'on pourrait appeler communément de "braves gens".
Dans son ouvrage "le nazi et le psychiâtre le journaliste, Jack El Hai enquête sur les relations entre Hermann Goering le bras droit d'Hitler et son psychiâtre de l'US Army Douglas Kelly qui, à la fin de la seconde guerre mondiale sera chargé d'évaluer la santé mentale des dirigeants nazis détenus à la prison de Nuremberg. Il découvrira que ces grands criminels de guerre n'étaient atteints
d'aucune pathologie psychiatrique. Il en sera profondément perturbé et se donnera la mort quelques années plus tard.
La philosophe Hannah Arendt couvrira le procès du responsable nazi Adolf Eichmann eb qui elle verra l'incarnation de la "banalité du mal" ce qui lui sera violemment reproché tant il est difficile d'accepter l'idée qu'il n'y a pas forcément de cause particulière à un comportement criminel.
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