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"Cette colline qui ne m’a pas quittée"

Il y a 20 ans, Beata Umubyeyi-Mairesse quittait son pays, le Rwanda, pour l’Europe. Tutsi et métisse, elle avait à peine 15 ans.
Article rédigé par Marie Bernardeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Cette colline qui ne m’a pas quittée ©  Camille Lavaud)

Après ses études, Beata travaille dans le milieu associatif, où elle apprend à porter sa peau comme on porte un vêtement réversible.

Dans ce texte, entre fiction et réalité, elle interroge les représentations.

"Je viens de Butare (Rwanda), qui s’appelait Astrida au temps des Belges. D’avril à juin 1994, pour survivre à la traque des Tutsis, j’ai dû apprendre à mentir sur mon identité et à passer d’une cachette à l’autre… C’est en juillet 1994 que j’ai posé pour la première fois le pied en France. Mon premier recueil de nouvelles s’intitule Ejo. En kinyarwanda, "ejo" signifie à la fois "hier" et "demain ".

Beata Umubyeyi Mairesse

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