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Suppression de postes historique chez Microsoft

France Info numérique, la chronique de cet été sur l'actu du net. Ce jeudi, 18.000 suppressions de postes chez Microsoft, 24h dans un taxi de New-York et Bubblews, le nouveau réseau social qui paye ses membres.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
  (La majorité des postes supprimés chez Microsoft provient de Nokia, racheté en avril dernier © Reuters-Lehtikuva Lehtikuva)

Microsoft annonce ce jeudi qu'il supprime 18.000 emplois, soit 14% de ses effectifs mondiaux. Le plus gros plan de licenciements du groupe depuis sa création en 1975. Cette annonce était attendue depuis que Microsoft avait racheté Nokia, en avril dernier. Ce sont en effet les salariés de Nokia qui seront principalement renvoyés. La presse américaine note que le service des jeux vidéos serait également impacté, notamment les concepteurs de la console X-box.

Derrière ce plan social, il faut voir une réorientation stratégique de Microsoft. D'abord le marché du smartphone. Actuellement il se partage avec Apple et Androïd et Microsoft veut se faire une vraie place avec son Windows Phone. Et puis, deuxième objectif, se recentrer sur le cloud, le stockage de données en ligne. Le site mashable publie la lettre que le directeur général Satya Nadella a envoyé à ses employés aujourd'hui pour expliquer ce plan.

Bing s'engage dans le "droit à l'oubli"

Après Google, le "droit à l’oubli" de Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Le groupe l’a annoncé mercredi. Désormais, si vous allez sur bing.com, vous trouverez un formulaire. Vous devez désigner les pages qui contiennent des données périmées ou inexactes vous concernant. Et vous demandez à ce qu’elles n’apparaissent plus dans les résultats d’une recherche sur Bing.

►►► Cliquez ici pour accéder au formulaire de demande de blocage de Bing

Le "droit à l’oubli" a été imposé par la Cour de Justice de l’Union européenne en mai. Google, le moteur de recherches le plus puissant du net, a été le premier à mettre en ligne le formulaire. En quelques semaines il a reçu plus de 70.000 demandes en Europe. Attention tout de même, demander n’est pas obtenir. Google et Bing ont précisé que remplir le formulaire ne "garantit pas " que la recherche où vous apparaissez sera "bloquée ". Vous devez notamment prouver votre identité et expliquez les raisons de votre demande.

24h dans un taxi new yorkais

Et si vous vous laissiez hypnotiser par un taxi new yorkais. Un Américain s’est amusé à récupérer les données des GPS de ces voitures jaunes et en a fait une carte interactive. Chris Wong s’est servi pour cela des open data (données collectées et mises à la disposition de tous sur le net) des GPS qui sont obligatoires dans les taxis de la ville. Il a récupéré les 170 millions d’itinéraires enregistrés en 2013 et a choisi 30 voitures au hasard. Sur son site, "Une journée dans la vie d’un taxi new yorkais", vous pouvez les suivre. Sur fond noir et gris, vous verrez d’où part le taxi, quel trajet il emprunte, avec combien de passagers. Vous verrez aussi les moments où il tourne dans les rues, à la recherche des clients. A chaque fois, l’application donne le coût du trajet et cela sur 24h. On voit par exemple qu’un seul chauffeur peut facturer 700 euros par jour et que parfois les passagers montent dans un taxi pour quelques mètres, surtout vers 3h du matin.

  ("Une journée dans la vie d’un taxi new yorkais", la carte interactive de Chris Whong © Capture d'écran)

Et si ce genre de carte interactive vous intéresse, sachez qu’il existe une carte de Paris. Vous pouvez explorer toutes les rues, sur fond noir, voir où sont les caméras de surveillance, trouver des statistiques sur les habitants où savoir combien de vélos sont disponibles à une station de vélib. Ca s’appelle "We are data"

Un réseau social qui paye ses membres

Le tout nouveau Bubblews, lancé mercredi, rémunère ses utilisateurs. L’idée c’est d’écrire ses pensées, façon article web, et de les partager. La différence avec Twitter et Facebook, c’est qu’il y a un minimum de mots à écrire, et non pas un maximum, comme avec Twitter : 400 caractères au moins pour un article et 40 pour une commentaires. A chaque fois qu’on écrit un article, qu’on en commente un, ou qu’on en partage un autre, on gagne 1 centime de dollar. J’ai tenté l’expérience en postant un message et j’ai gagné un centime de dolla. Super ! Non, pas vraiment parce que ce genre de sites est l’exemple type de l’échange pour ne rien dire.

A gauche, une cagnotte est en permanence affichée. Est-on là pour échanger ou pour gagner de l’argent ? Le contenu ne doit pas forcément être utile ou informatif pour être rémunéré. Il doit simplement respecter la charte : pas de propos racistes, d’images violentes ou de plagiat. Ce qui donne parfois des articles sans intérêt ou un homme raconte qu’il est content de raconter qu’il écrit sur bubblews. Un autre confie qu’il n’a rien à faire aujourd’hui. Tout ces gens gagnent à chaque fois 1 centime mais ne seront pas riches pour autant. Il faut attendre d’avoir au moins 50 dollars pour empocher ses gains, ce qui veut dire qu’il faut écrire ou interagir avec d’autres articles… 5000 fois.

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