Les curieux messages d'Oscar Pistorius sur Twitter
Que doit-on retenir de l'actualité numérique de ce lundi ? France Info vous propose chaque soir un résumé.
Oscar Pistorius tweete à nouveau
Le champion paralympique accusé d'avoir tué sa compagne Reeva Steenkamp, est sorti de son silence via Twitter. Son dernier tweet remontait au 14 février, jour anniversaire de la mort de sa compagne. Oscar Pistorius ne s’était pas exprimé depuis et dimanche, trois photos. Un psaume : "L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé ", un montage photo avec des enfants handicapés, comme lui, et puis un extrait de livre : Découvrir un sens à sa vie , écrit par un psychiatre survivant des camps de concentration en 1946. Le champion paralympique sud-africain a choisi ce passage : "Dans une situation de profond désespoir, quand un homme ne peut pas s’exprimer dans des actions positives, quand son salut ne se fait plus que par la souffrance, il ne lui reste plus que l’image de ceux qu’il aime pour un accomplissement total ".
Extrait de Man's Search forMeaning (Décourvir un sens à sa vie), ouvrage du neurologue et psychiatre autrichien Viktor Frankl, survivant des camps de concentration
"Seigneur, aujourd'hui je vous demande de laver ceux qui vivent dans la douleur dans la rivière de votre guérison. Amen"
Beaucoup de réactions à ces tweets. Certains dénoncent notamment un "outrage à magistrat ". L’avocat de Pistorius répond que non. "Il n’est pas interdit à Oscar de s’exprimer en public (…) ses déclarations n’ont rien à voir avec le procès ", a-t-il déclaré.
La semaine dernière, une vidéo, commanditée par la défense, avait fuité dans la presse australienne. Les images d’Oscar Pistorius, courant sur les moignons de ses jambes amputées, avaient secoué l’Afrique du Sud. Son procès est pour l’instant suspendu et reprendra le 7 août.
Les écoliers français bientôt magiciens
Pour certains spécialistes : "Programmer un ordinateur, c’est comme avoir des pouvoirs magiques ". Benoît Hamon, le ministre de l’Education nationale a annoncé hier que les élèves de primaires seraient initiés au langage informatique dès la rentrée prochaine. D’autres pays le font déjà depuis 2012, comme l’Estonie. L’Estonie où est né Skype. Le gouvernement a donné 70.000 euros pour équiper 20 écoles et former des professeurs à enseigner les langages tels que Java, ou C++. Ca se fait aussi en Finlande et il y a quelques mois, la Grande-Bretagne a annoncé 1,8 million d’euros d’investissements dans l’enseignement de la programmation.
Et pour les adultes, c’est trop tard ? Aux Etats-Unis, un programme a été lancé dans 30 universités l’année dernière. Le programme s’appelle "Une heure de code". Les grosses têtes du net (Mark Zuckerberg et Bill Gates, notamment), ont participé à une vidéo pour expliquer l’importance de cette apprentissage. Il existe un site internet, évidemment, ouvert à tous, pour apprendre les bases de la programmation. Près de 40 millions de personnes l’ont déjà essayé. Car comme disait Steve Jobs : "Tout le monde devrait apprendre comment programmer un ordinateur, car parce que cela vous apprend à penser ".
Apple menace les "secrets d'Etat" chinois
"L’iPhone menace la sécurité nationale chinoise ", affirme un média chinois depuis ce weekend. Ce lundi, Apple dément. Non la firme américaine ne coopère pas avec le gouvernement chinois, ni avec aucun autre. Non, elle ne donne pas accès à ses produits, ses services ou ses serveurs. Non, elle ne facilite pas la géolocalisation pour espionner en Chine. Samedi, la télévision publique chinoise avait accusé Apple de rassembler des "données très sensibles ". L’exemple donné : Si un journaliste chinois a un iPhone, on peut déduire des endroits où il s’est rendu, les sites visités et donc, les interviewes réalisées.
Le reportage démontrait également que la géolocalisation de millions d’utilisateurs permettrait de recueillir des informations sur les conditions de vie, ou l’économie d’un pays, voire "des secrets d’Etat ".
L'Iran et Facebook, censure et condamnation
De 11 à 21 ans de prison pour huit jeunes iraniens. Condamnés ce lundi pour "activité contre la sécurité nationale, propagande contre le régime, insultes aux valeurs religieuses et aux dirigeants iraniens". Ils ont en fait, administré une page Facebook qui n’a pas plu au tribunal révolutionnaire, contrôlé par les conservateurs. Ces derniers n'en ont pas dit plus sur ce qu’il y avait sur cette page. En mai dernier, six jeunes avaient été arrêtés pour avoir fait une vidéo de "Happy".
En Iran le réseau de Mark Zuckerberg est interdit, tout comme Twitter. Pourtant, le nouveau président, Hassan Rohani, a récemment pris la défense des internautes. Pour lui, la bataille contre le web est vaine, tout comme celle des magnétoscopes, interdits dans les premières années après la révolution iranienne. Cela n’avait eu, a lancé le président en mai dernier, aucune "effet nuisible sur la foi des jeunes ". C'est l'argument principal des conservateurs.
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