Tous les défis scientifiques de la mission Rosetta
Après dix années
de voyage dans l'espace et dix-huit mois d'hibernation, la sonde Rosetta s'est
réveillée il y a quelques jours, entamant son approche de sa destination finale : cap sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko.
Le vol rapproché de la comète va débuter en juillet. D'ici-là, les ingénieurs du CNES de Toulouse (Centre national des études spatiales, l'agence spatiale française) et de la mission Rosetta à Cologne (Allemagne), auront réveillé à son tour le robot Philae, embarqué par la comète. Si tout se passe comme prévu, Philae devrait se poser sur la comète en novembre prochain.
Ce sera la première fois qu'un engin spatial "atterrit" sur une comète
Débuteront alors les analyses scientifiques sur le sol de la Tchourioumov-Guerassimenko. Les ingénieurs de l'Agence spatiale européenne fondent énormément d'espoir
sur cette mission, ne serait-ce qu'en raison de son coût : près d'un
milliard d'euros, soit un tiers du budget annuel de l'agence.
Au-delà du défi technologique, les résultats des différentes analyses que le
robot Philae effectuera sur la comète et transmettra vers la Terre, devraient
nous révéler des informations précieuses sur la naissance du système solaire.
> VOIR AUSSI : La mission Rosetta dans le détail
Sur les enjeux de la mission Rosetta, le journaliste scientifique Serge Brunier, spécialiste du ciel et de l'espace à France Info, répond aux questions
des abonnés à Mon Quotidien, le quotidiens des 10-14 ans.
Au micro : Bailo,
Sirine, Jorviann et Wyssem, en sixième au collège Clément-Guyard de
Créteil (Val-de-Marne).
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