La sécurité des centrales nucléaires est-elle correctement assurée ?
Mardi 19 mars, une soixantaine de militants de Greenpeace a réussi à pénétrer dans
la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Les militants sont arrivés jusqu'au
bâtiment réacteur, l'endroit le plus sensible d'une centrale atomique.
Une fois sur le toit du réacteur qu'ils avaient
escaladé, les écologistes ont été arrêtés par les gendarmes. Ils venaient de déployer une banderole dénonçant les risques que courent les populations autour des centrales.
Fessenheim
n'avait pas été choisie au hasard. C'est la plus vieille centrale de France (près de 40 ans), elle doit fermer en 2016, François Hollande en a fait la promesse durant sa campagne présidentielle en 2012.
Mais pour Greenpeace, Fessenheim est le symbole des centrales vieillissantes et qui présentent des signes de
fatigue.
Des failles dans la sécurité
Les militants n'en sont pas à leur première
opération de ce genre : ils avaient déjà mené ce type d'opération commando dans la centrale de Tricastin (entre Valence et Avignon). Y aurait-il des failles dans la sécurité
des 19 centrales françaises ? C'est ce que dénonce Greenpeace. Des failles
dans la sécurité, et par voie de conséquence des risques pour la sûreté nucléaire des installations.
Pour répondre aux questions des abonnés à Mon Quotidien , le quotidien des 10-14
ans, difficile de trouver un interlocuteur
unique et impartial.
Alors j'en ai sollicité deux : au téléphone, Olivier Lamarre, directeur-adjoint de la
production nucléaire à EDF . Et au micro, Cyrille Cormier, chargé des questions
de climat et d'énergie à Greenpeace, il était à Fessenheim pour cette
opération.
Pour les
interroger : Oscar, 9 ans, Alban et Bruno, 10 ans.
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