franceinfo junior. Peut-on tout dire et tout publier sur Internet ?

Ce qui a été dit ou écrit sur les réseaux sociaux peut-il un jour se retourner contre nous et nous mener jusqu'à un procès ? C'est l'une des nombreuses questions soulevées par la récente affaire des tweets du journaliste et écrivain de 24 ans, Mehdi Meklat, dont les tenants sont résumés ici par notre rédaction.

Ses tweets anciens et jugés injurieux, racistes ou homophobes ont été publiés sous le pseudo de Marcelin Deschamps, à partir de 2011. Dans un post Facebook, le jeune journaliste a présenté ses excuses et a expliqué que ce pseudo était devenu "un personnage de fiction maléfique", testant les limites de la "provocation" jusqu'à l'excès.

Sur Internet, quelle liberté revient à l'internaute, dans quelles proportions et jusqu'à quelles limites... ou contraintes ? Dans certains pays, Internet et les réseaux sociaux sont au contraire bâillonnés, et la liberté de la presse en ligne, remise en question par les pouvoirs en place. C'est ce que cherche à dénoncer la journée contre la censure sur Internet, qui se tient le 12 mars, et que relayent des organisations comme Reporters sans frontières.

Un commentaire "méchant" est-il puni par la loi ? Pourquoi tant de copyright sur les sites ? Quelles règles pour poster des images ?

Alors entre liberté et oppression, entre droits et devoirs, que peut-on dire et montrer sur Internet ? C'est le sujet du jour sur franceinfo junior. À Facebook et Twitter, ils préfèrent Youtube et Snapchat. Trois collégiens posent leurs questions à Christiane Féral-Schuhl, avocate spécialisée dans le domaine de l'Internet et des technologies de l'information. Elle a été bâtonnier du barreau de Paris entre janvier 2012 et décembre 2013.

Réécoutez les sujets de la semaine sur franceinfo junior

► Lundi 6 mars, des collégiennes se sont demandé qui contrôle la télé

► Mardi 7 mars, elles ont parlé de la journée pour les droits des femmes

► Mercredi 8 mars, des élèves de CM1-CM2 ont posé leurs questions sur la démocratie

► Jeudi 9 mars, des élèves de CM1-CM2 ont interviewé un explorateur