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Envoyé spatial. Thomas Pesquet va bientôt retrouver ses proches et "les petites choses de la vie" qui lui manquent sur l'ISS

Même si les journées restent chargées sur l'ISS, Thomas Pesquet se projette doucement vers son retour sur Terre, le 2 juin. L'astronaute français aura passé quasiment six mois et demi en apesanteur.

Article rédigé par franceinfo, Julien Moch - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Atelier couture avec Oleg sur la Station spatiale : en préparation de notre retour sur Terre, nous avons ajouté nos patchs sur nos scaphandres Sokol (qu’on portera dans le Soyouz). Mais pas d’inquiétude : on ne risque pas de percer la combinaison - et tant mieux : elle nous protègera en cas d’incendie ou de dépressurisation soudaine. (ESA/NASA)

Il ne lui reste plus que trois week-ends dans l'ISS, en comptant celui-ci. Et même si les journées restent chargées, Thomas Pesquet se projette doucement vers son retour sur Terre, le 2 juin. L'astronaute français aura passé quasiment six mois et demi en apesanteur. En cette fin de mission, il se rend un peu mieux compte de ce qui lui manque dans l'espace. "C'est évidemment mes proches, c'est ma compagne, c'est mes amis, c'est ma famille", dit-il. Car "six mois, c'est long. On peut appeler au téléphone mais c'est pas la même chose".

Du vent, une douche bien chaude et du fromage

Ce qui manque aussi à l'astronaute, ce sont "les petites choses de la vie auxquelles on ne pense pas, comme se jeter sur son lit et se laisser emporter par la fatigue dans les oreillers, c'est une bonne douche bien chaude, de la nourriture fraîche, un verre de vin, du fromage, se promener dehors, la pluie, le vent, la nature en général", liste Thomas Pesquet. "Ici c'est un environnement extrêmement technique, technologique, c'est pas très naturel à part les trois salades qu'on fait pousser dans le laboratoire Colombus", explique-t-il.

La nourriture sous vide, la toilette à la lingette, l'air recyclé de la station ne seront bientôt plus qu'un souvenir. Mais vivre en orbite, à 400 km au-dessus de la Terre, peut aussi avoir du bon parfois et il y a des choses que Thomas Pesquet n'est pas forcément impatient de retrouver. Il se confie à franceinfo : "Ici on est quand même assez protégé, on a beaucoup de gens sur Terre qui essaient de faire en sorte que tout aille bien pour nous, qui nous aident à réaliser notre mission. On n'a pas besoin de racheter un frigo quand l'ancien tombe en panne ou de réparer la voiture par exemple, sans parler de l'ambiance parfois politique ou internationale un peu déprimante", explique-t-il.

Thomas Pesquet compte essayer de raconter l'histoire de cette mission sur l'ISS, "pour donner un peu de bonnes nouvelles et puis d'espoir"

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