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En un mot. Les Bleus, soumis au désir du président de la République

Le mot de l'actu du jour est : bleu. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Emmanuel Macron serre la main d'Antoine Griezmann, le 5 juin 2018, à Clairefontaine (Yvelines). (FRANCK FIFE / AFP)

Bleu. Mot qui vient de l’ancien français "Blev", qui lui-même vient de "blanc", à rapprocher de l’allemand "Blau". Ah non, pas les Allemands ! On parle des Bleus aujourd’hui. De nos Bleus. Il parait qu’il faut dire "Nos Bleus, Nos joueurs, Nos champions". Nos. Notre propriété.

Et c’est repartiiiiii pour un tour de "Tous ensemble, tous ensemble, ouai ouai !" Allez les Bleuuuuuus ! On se voit déjà sur les Champs Elysées, à beugler les noms des joueurs. Ou devant notre télé, à regarder la marée humaine. oui c’est la teuuuuf Ben… pas tant que ça. À entendre Emmanuel Macron, face à l’équipe des Bleus, à Clairefontaine, c’est pas si marrant tout. "Nous sommes là pour avoir un moment convivial", a lancé le président de la République à son arrivée. "C’est bien de passer du temps avec cette équipe, avant les grands moments qu’on va vivre en Russie".

Hum, "grands" les moments, hein. Bien grands. Donc, pas petits, pas ratés quoi. "On se revoit en juillet (…) ce n’est pas moi qui commande", ajoute Emmanuel Macron, dans un large sourire, mêlé de rires. Aille, ouille, l’étau se resserre. Clic clac font les appareils photos du pool image. "Didier Didier !", entend-on. Une femme est là, au milieu. C’est Brigitte Macron. Ambiance à la cool, on dirait. "L’équipe des Bleus a montré face à l’Italie qu’elle savait fonctionner ensemble. Si elle passe les quarts de finale, j’irai a tous les matchs", dit le président. Et Bim ! prend toi ça, Bleu que tu es. C’est plus un étau qui se resserre, c’est une méga pression. Son sourire est de plus en plus grand et beau. Les joueurs, eux, ont soudain une tête de semi burn out. Allez les bleus ! Allez les bleus ! "Une compétition est réussie, quand elle est gagnée". Allez, Bim Bam ! double ration. Qu’est-ce qu’on se marre à Clairefontaine. Avant le déjeuner avec le chef de l’Etat, c’était l’apéro main de fer dans gant de velours. "C’est pour notre jeunesse tout cela, c’est pour notre territoire". Nos Bleus. Notre territoire. "Le sport permet d’avoir des modèles qui donnent un exemple positif". Attention les gars… pas de délire perso, ni de cheveux rouges, en Russie.

En un mot : Emmanuel Macron a regardé NOS Bleus comme des petits enfants. "Il y a 3 valeurs, a-t-il clamé : restez unis. Ayez toujours le sens de l’effort. Ayez confiance et donnez confiance". Etre Bleu, ca pèse trois tonnes parfois. "Faites-nous rêver, emmenez nous très loin. C’est ça qui rend notre pays encore plus fort". Et ça, ca pèse 4 tonnes.      

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