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En un mot. La chancelière et le président tentent de sauver leur couple

Le mot de l'actu du jour est : chancelière. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Emmanuel Macron et Angela Merkel, le 15 mai 2017 à Berlin.  (FABRIZIO BENSCH / REUTERS)

Chancelière. Qui est le féminin de chancelier. Le mot Chancelier, lui, vient de l’époque de Rome. Le chancelier était un secrétaire. Le secrétaire de l’empereur. Il devait se tenir derrière les grilles, face au peuple, quand l’empereur romain rendait la justice. Le chancelier était donc un scribe, un appariteur. La chancelière allemande, qui reçoit Emmanuel Macron, aujourd’hui, serait-elle en passe de devenir une greffière européenne ? Parce qu’il faut le savoir : sa situation est extrêmement tendue en ce moment. C’est même chaud bouillant.

La maîtresse femme de l’Allemagne, est en voie de se faire doubler par sa droite toute. Son ministre de l'Intérieur, (qui est le président du parti bavarois hyper conservateur le CSU) lui a fixé un ultimatum, carrément : « Hey Angela ! T’as intérêt à te magner un peu et à trouver des solutions avec tes migrants ! Parce que sinon, moi je les fiche dehors ! Comme en Amérique. Oui. Comme Trump avec les enfants mexicains, je te les mets en cage les gosses ! pigé ? ».   Et il pourrait dire « hey Manu ! Te planque pas hein. T’as intérêt à l’aider ta copine Angela ».  

Et là, Emmanuel Macron, répondrait : « alors toi tu te calmes. Passe ton bac d’abord, relou bavarois que tu es ! Et appelle-moi président. ok ?». Le bavarois ne serait pas content, et répliquerait : « non mais ça va pas la tête ! Nous, on les mettra dehors automatiquement tes migrants ! Y’aura pas d’quartier ».  Là, Angela, serait furieuse : « vous rigolez les Bavarois ? Pas d’automatisme. On n’est pas en Amérique ici ». Et là, Macron lui chuchoterait : « oui enfin, ne dis pas trop de mal de Trump, Angela, s’il te plait. Parce que j’ai fait pote avec lui». Angela serait surprise : « ok, mais bon, nous, on a toujours accueilli des étrangers en Allemagne. Alors tu ne vas pas trop me gonfler Manu ». « Ah non, m’appelle pas Manu ! ca suffit ça ! Je suis le Président français. Tu m’appelles meilleur. Ok ? ».  

Angela, qui a peur de perdre le pouvoir, se calmerait : « oui, d’accord monsieur le président de la république de la super France qui va me sortir de ce bourbier … on reste pote, et je dirais rien sur Trump et toi».   « Mais quoi Trump et moi ? je suis bien obligé ! Tu sais Angela, je suis un peu le maitre du monde, en ce moment, enfin de l’Europ. Laisse-moi faire, je vais tout arranger avec les migrants, on va renforcer les contrôles, ça va calmer tout le monde. Mais appelle moi Monsieur, s’il te plait, n’oublie pas hein».

En un mot : pendant que madame la chancelière, et monsieur le président français, sauvent leur couple, leurs titres et leur honneurs… … d’autres avancent à pas de géants, sur une route dégoutante. Trump encage des enfants en pleurs en les séparant de leurs parents… Salvini, en Italie, veut compter les Rom, pour mieux les traquer. Qui dit mieux ?        

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