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La Bolivie confrontée à une insécurité croissante

Le pays a longtemps été l'un des plus sûrs d'Amérique Latine. Cette époque est révolue, huit Boliviens sur dix disent aujourd'hui ne pas se sentir en sécurité. Les habitants commencent à former des milices.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Monument au christ à Santa Cruz en Bolivie © Maxppp)

Santa Cruz, la plus grande ville du pays est aussi la plus touchée par cette augmentation de la délinquance. Dans cette métropole de l’Amazonie bolivienne, située non loin de la frontière du Brésil, les dénonciations de crimes et délits ont été multipliées par trois depuis 2005. Ce phénomène est lié principalement au trafic de stupéfiants : cette région abrite les plus grands laboratoires de fabrication de drogue du pays.

Face à cette insécurité croissante, les forces de l'ordre ne sont pas assez nombreuses, pas assez équipées. Les habitants ont donc pris les choses en main, ils ont commencé à former des milices. D'abord autogérées, elles ont ensuite été mises sous tutelle par la police bolivienne qui s’inquiétait des dérapages potentiels de telles organisations. On compte aujourd’hui plus de 800 brigadiers citoyens à Santa Cruz, leur présence semble avoir pacifié plusieurs quartiers en favorisant notamment le repli des gangs de rue.

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