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En Israël, la tour solaire la plus haute du monde

240 mètres. Ce projet pharaonique sort de terre en plein milieu du désert. Selon ses concepteurs, le Français Alstom et l'Américain General Electric, cette tour prendra une part importante dans la production d'électricité.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Panneaux solaires dans le désert du Sud d'Israel © TARA TODRAS-WHITEHILL/AP/SIPA)

Quand elle entrera en service fin 2017, la tour Ashalim sera visible à des dizaines de kilomètres à la ronde dans ce désert rocailleux et aride du Neguev, au sud d'Israël. Cette gigantesque centrale solaire se compose de deux parties. D'abord, le "champ solaire", constitué de 50 000 miroirs, sur une surface grande comme 400 terrains de football. Ces miroirs vont suivre l'orientation du soleil et renvoyer la lumière sur une gigantesque chaudière, placée au sommet de la tour. La température dans cette chaudière devrait atteindre les 600 degrés. Elle va créer de la vapeur à haute pression qui alimentera une turbine pour produire de l'électricité.

Les énergies renouvelables, une ambition

Avec cette tour impressionnante, Israël veut prouver son ambition pour les énergies renouvelables. Le pays s'est en effet engagé à recourir à 10% d'énergies propres d'ici à 2020. Il reste beaucoup d'efforts pour y parvenir. Aujourd'hui, le gros de la production électrique israélienne se fait grâce aux centrales: 60% au gaz, 40% au charbon.

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