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COP21 : le Chili tente d'extraire son cuivre en polluant moins

Le pays est le premier producteur mondial de cuivre, dont l'extraction est très polluante. Alors là bas, on tente d'imposer une nouvelle technique, le "biolessivage", pour produire plus en réduisant l'impact sur l'environnement.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Une galerie d'une mine en Bolivie © MaxPPP)

Cette technique consiste à extraire le cuivre des roches à l’aide de bactéries. Elles sont versées sur les roches, puis mangent la pierre, oxydent le soufre et le fer qu'elles contiennent, et permettent donc d'extraire le métal sous sa forme liquide. Ça marche avec le cuivre, mais aussi l'uranium ou encore le zinc.

Le "biolessivage" est beaucoup moins polluant, car il requiert moins d’eau et moins d’énergie que le processus traditionnel d’extraction du cuivre, avec de l’acide sulfurique. Cette technologie pourrait donc en partie aider le Chili à atteindre son objectif pour le climat : réduire de 30% l’émission de ses gaz à effet de serre d’ici à 2030. Mais elle reste aujourd'hui ultra-minoritaire : le biolessivage concerne 5% de la production de cuivre au Chili, 10% au niveau mondial.

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