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Patrick Doutreligne ratait son arrêt en lisant "L'Alchimiste"

Le délégué général de la fondation Abbé Pierre regrette de ne pouvoir lire plus souvent. Il se rattrape le week-end et pendant les vacances. Il vient de terminer Au revoir là-haut de Pierre Lemaître (Ed. Albin Michel). L'histoire de cette gueule cassée au sortir de la guerre de 1914-18 l'a touché. "Aujourd'hui les gueules cassées de 2014, ce sont peut-être ceux qui sont à la rue."
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6 min
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Quand il part en vacances, Patrick Doutreligne emmène une dizaine de livres pour quinze jours. "Malheureusement, dès le dixième jour, ils sont déjà fini. Je dois en trouver d'autres!" Le délégué général de la fondation Abbé Pierre essaie d'équilibrer. Il emmène un tiers de grands romans (prix littéraires ou grands auteurs), un tiers d'essais liés au travail. Le dernier tiers prend la forme d'une pile de polars (Coben, Gardner, etc...) pour se détendre.

Adolescent, il ouvre Pleure, ô pays bien-aimé  de l'auteur sud-africain Alan Paton. Un roman publié en 1948, qui dénonce les débuts de l'apartheid au pays de Nelson Mandela. Ce premier coup de coeur littéraire a influencé selon lui sa décision de s'occuper des défavorisés. "Je le conseille à tout le monde. Il n'a pas pris une ride."  

"Je me suis souvent retrouvé à l'arrêt d'après "

Autre livre marquant pour Patrick Doutreligne : L'Alchimiste de Paulo Coelho. Il le lisait à l'époque dans le train entre Arras et Paris. "Je me suis parfois retrouvé à Lens, l'arrêt d'après, parce que j'étais absorbé dans l'histoire!"

Le Délégué général de la fondation Abbé Pierre se souvient aussi de L'enfant du scandale de l'américaine Barbara Delinsky (Ed. Arlequin). L'histoire d'un homme dont l'épouse accouche d'un bébé noir, et va découvrir ses origines à cette occasion. Patrick Doutreligne en retient surtout que "La couleur n'est qu'une apparence extérieure. On est tous de la même race humaine."

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