Le publicitaire, conseiller en communication de plusieurs présidents de la République, explique s'être "rattrapé" pendant trois ou quatre ans, "car j'étais un petit provincial qui ne connaissait pas vraiment la lecture." Parmi les 100 livres qui l'ont marqué, le publivore retient le 'Voyage au bout de la nuit' de Céline. Et la poésie de Jacques Prévert, qui lui a appris la pub.
Il y a un lien selon Jacques Séguéla entre poésie et publicité. "La pub c'est la poésie de la rue. Prévert parle en slogan." La pub, estime le communicant, c'est l'art de faire en sorte que les mots vous émeuvent.
"Parfois trois mots suffisent à faire élire des présidents. Hélas, c'est commercial. La beauté de la poésie c'est qu'elle est libre."
Mais le véritable plaisir de Jacques Séguéla reste la lecture de la presse, son "roman quotidien. Le livre de la vie."
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