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Hubert Védrine ébloui par Camus

L'ancien conseiller de François Mitterrand, et ministre des affaires étrangères, aime varier ses lectures. Essais géopolitiques, historiques, biographies, mais aussi roman. Tout dépend du moment, des envies. Entre deux ouvrages sur le centenaire de la Première guerre mondiale, et une biographie de Staline, l'ancien patron du Quai d'Orsay peut aussi ouvrir un roman. "Encore faut-il que j'ai un coup de coeur".
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Hubert Védrine ne fait pas partie des gens qui ne lisent jamais roman. "Balzac ou Proust sont des sortes de sorciers. Ils arrivent à toucher le tréfonds de l'âme humaine. En deux phrases, il y a parfois plus que dans un rapport de 300 pages sur le fond des société!"

Certains auteurs ont marqué sa vie de lecteur, sa vie d'homme. "J'ai eu un éblouissement très tôt pour Camus. Je l'ai découvert à 13 ans, je pouvais en réciter des pages par coeur."

L'ancien chef de la diplomatie française se souvient aussi d'une rencontre à l'Elysée avec Gabriel Garcia Marquez. C'était pour le dîner d'investiture de François Mitterrand. Le jeune conseiller avait fait un généalogie avec tous les personnages de "Cent ans de solitude". Il avait reçu l'accolade de l'écrivain.

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