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La route, la mer et le fleuve au service de l'avion

Airbus a conclu cette semaine le contrat le plus important de son histoire. Pour honorer ces commandes, il doit maintenant solliciter ses chaînes d'assemblage qui reçoivent chaque jour des centaines d'éléments fabriqués par des usines à travers le monde. Des pièces d'avion qui arrivent par les airs, mais aussi par la route, le fleuve ou la mer.
Article rédigé par Gérard Feldzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
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Toutes les semaines, quatre à six A320 sortent de chacune des chaînes d'assemblage Airbus de Toulouse et de Hambourg, sans compter les chaînes en Chine et bientôt aux États-Unis.

Comme nous l'explique Pierre Vermande, responsable logistique chez Airbus, plusieurs solutions de transport des pièces détachées ont été envisagées, dont le dirigeable. L'aérien a été longtemps pratiqué, avec les super transporteurs comme le Guppy et le Beluga. Mais les contraintes de dimension de ces appareils ont forcé Airbus à revoir leur logistique : la taille des pièces de l'A380 dépassait les capacités des super transporteurs.

Ces camions qui frôlent les obstacles font eux aussi appel à des technologies aéronautiques : ils se piilotent grâce à "des systèmes de guidage noyés dans la chaussée, avec des guidages automatiques, pour que les manœuvres qui ont été faites une fois pour toute soient enregistrées dans la machine et qu'ensuite, la machine les reproduise."

Cette technique de guidage expérimentée pour l'aviation pourrait bien se généraliser pour la voiture, au même titre que l'ont été le GPS ou l'ABS.  

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