Cet article date de plus d'onze ans.

Profession agriculteur : deux visions mais une même passion

Comment vivre de l'agriculture aujourd'hui ? Pour le savoir, direction le Cantal, en Auvergne. C'est ici, à quelques kilomètres d'Aurillac, que la famille Caumont et la famille Caldayroux élèvent leurs bêtes. A Leynhac, Sylvain a repris la ferme familiale et s'est spécialisé dans le bio. Installé à Arpajon-sur-Cère, Vincent, lui, est à la tête de plus de 100 hectares d'une exploitation qu'il compte encore développer. Portrait croisé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bienvenue dans la famille Caumont

Dans la famille Caumont je demande le père : Jean-Marie, son épouse Jeanine
et leur fils Sylvain, qui a repris l'exploitation familiale de 60 hectars. A 34
ans, ce passionné, aidé d'un apprenti et d'un salarié à mi-temps, poursuit
l'oeuvre de son père : une culture biologique, le plus autonome possible.
Sylvain a des vaches, des volailles, des pommes qu'il transforme en cidre et en
jus et vend même de la farine.

Ici, tout est utilisé, les branches mortes des arbres, les pommes pourries,
le fumier... L'alimentation des bêtes est même cultivée sur place. La ferme tente de vivre en circuit fermé.

Bienvenue chez les Caldayroux

Vincent lui a choisi de transformer la production laitière de ses parents.
Aujourd'hui il fabrique du fromage, beaucoup plus lucratif. Avec ses 80 vaches,
et ses 120 hectares d'exploitation, cet ancien rugbyman professionnel dispose
d'une surface deux fois supérieure à celle de Sylvain. Il produit
essentiellement du Salers et du Cantal en AOP.

Son but : développer son exploitation pour pouvoir embaucher un salarié
supplémentaire et se dégager du temps pour lui et sa famille.

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