La culture grecque en danger
À l'heure de la crise, à l'heure où l'État peine à assurer ses missions
premières en matière de santé et d'éducation par exemple, la culture ne semble
plus prioritaire. Même si la Grèce est un pays les plus riches du monde à ce niveau là, avec 19.000 sites archéologiques et 17 monuments classés par l'Unesco.
Les conservatoires se vident. Des pièces de très grandes valeurs ont été
dérobées dans plusieurs musées où le ministère a licencié l'essentiel des
gardiens pour faire des économies. Des sites à ciel ouvert font l'objet de fouilles sauvages et
clandestines de la part de trafiquants d'antiquité. Ce sont des réalités
aujourd'hui dans cette Grèce en crise.
Les artistes, de leur côté, peinent à se
faire payer malgré des cachets revus sérieusement à la baisse. Le tableau est assez sombre. Sans parler des
collectionneurs privés qui se séparent en masse de leurs œuvres dans des ventes
aux enchères à l'étranger parce qu'ils ont besoin d'argent.
Une vente 100 %
grecque a eu lieu chez Drouot il y a deux semaines avec des prix bradés.
Des ventes aux enchères du même genre se multiplient depuis plusieurs mois déjà
à Londres et New York.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.