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AZF, 10 ans après

10 ans après, l'explosion de l'usine AZF continue de diviser les Toulousains. La ville rose reste durement marquée par cette catastrophe industrielle qui reste la plus importante de l'après-guerre. Riverains, victimes, salariés, médecins, associations environnementales... plusieurs regards, plusieurs interprétations du drame s'affrontent encore. Ce qui est sûr c'est que pour tous les habitants, le traumatisme reste vivace. Un nouveau procès en appel du groupe Total doit s'ouvrir le 3 novembre prochain.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Vendredi : les séquelles invisibles

  (Radio France ©RF/Hélène Lam Trong)
Aujourd’hui, peu de traces visibles subsistent de la catastrophe à Toulouse : la cheminée d’AZF a été détruite, les fenêtres soufflées ont depuis longtemps été remplacées, les fissures des maisons sont colmatées, les blessures physiques ont été indemnisées...
Mais d’autres blessures peinent encore à cicatriser : celles que l’on ne voit pas. Les blessures psychologiques, notamment. 10 ans après, le Directeur Délégué de Total, Patrick Timbart, affirme qu'“il n'y a pas eu de recrudescence de pathologies particulières dans Toulouse” après la catastrophe. Une étude de l'Institut national de Veille Sanitaire (INVS) montre cependant le contraire. Sans compter les témoignages de nombreux Toulousains comme Sandrine (photo), qui souffre d'acouphènes et d'hyperacousie depuis le jour de la catastrophe. Deux troubles auditifs handicapants qui l'empêchent encore aujourd'hui de sortir et de travailler normalement.

  (Radio France © France Info)

Lundi : le spectre d'AZF continue de planer sur le site

Que reste t-il du pôle chimique où se dressait la cheminée d'AZF ?  L'agglomération du Grand Toulouse en a fait un symbole : là où 21 salariés avaient péri le 21 septembre 2001, des milliers de personnes travailleront bientôt dans un immense complexe scientifique.
Une nouvelle activité "tournée vers la vie", avec des laboratoires de recherche et une clinique entièrement dévoués à la lutte contre le cancer. Mais l'Oncopôle, n'a pas encore pansé toutes les blessures du site.

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