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"La Compagnie" croit au low-cost en classe affaires

Co-fondateur de "L’Avion" en 2007, racheté depuis par British Airways, Frantz Yvelin, croit dur comme fer, au concept d’une compagnie "low cost" 100% "Business" entre Paris et New York.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© La Compagnie)

Avec un copieux capital de départ de 30 millions d’euros et quelques partenaires comme l’homme d’affaires Charles Beigbeder, Frantz Yvelin a lancé, au milieu de l’été dernier, "La Compagnie" marque commerciale de DreamJet.

Avec un Boeing 757, composé d’une seule cabine de 74 sièges en classe affaires , la compagnie assure 5 à 6 fois par semaine, la ligne Roissy-Newark à des tarifs très attractifs, environ 1.200 euros l’aller-retour en prix d’appel contre 3 à 4.000 euros sur les grandes majors.

  (© La Compagnie)
Audacieux, visionnaire, ou inconscient Frantz Yvelin affirme ne pas vouloir refaire un coup comme il l’avait fait en revendant "L’avion"  devenu "Open Skies" à British Airways. Et dans les faits, toutes les compagnies qui ont tenté de se lancer sur ce créneau du tout "Business" aux Etats-Unis ou en Asie ont aujourd’hui disparu.   Seule "Open Skies" a survécu , au départ d’Orly mais en réaménageant sa cabine avec trois classes très conviviales.

Et aujourd’hui, avec ce nouveau modèle économique, "Open Skies" va bien. Avec 150.000 passagers transportés cette année, entre Paris et New York, elle a battu tous ses objectifs et se prépare à de nouveaux investissements. Quant à "La Compagnie", elle se donne de 12 à 18 mois pour être rentable.

  (« Open Skies », partenaire de France Info sur le Marathon de New York)
*"Open Skies", partenaire de France Info sur le Marathon de New York.

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