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L'aviation générale et d'affaires génère 4 milliards d'euros d'impact économique en France

La Fédération Nationale de l'Aviation Marchande a présenté il y a quelques jours, les résultats de la première étude réalisée sur les impacts socio‐économiques de l'aviation générale et d'affaires en France.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les résultats sont surprenants. L'aviation générale et d'affaires
représente plus de 4 milliards d'euros d'impact économique en France.
Mais, elle doit jongler avec plusieurs contraintes réglementaires, ce
qui freine son développement.

Un impact économique de
plus de 4 milliards d'euros, 10.000 emplois directs, 21.000
indirects. Voilà ce que représente aujourd'hui l'aviation générale en France.
L'aviation générale, c'est-à-dire, celle qui exclut le transport commercial et
le domaine militaire, mais dont le champ d'action est étendu, du pilote d'ULM à l'opérateur de jets privés, à l'aéroclub, en passant par les ateliers de
maintenance ou les écoles de pilotage. Face aux menaces qui pèsent sur les
aérodromes et face à des enjeux réglementaires complexes, cette enquête de
la  Fédération Nationale de l'Aviation
Marchande n'est pas anodine. Si elle souhaite peser à la table des
négociations, l'aviation générale doit s'affirmer, montrer qu'elle existe.

Malheureusement, cette
réalité est loin d'être perçue par les décideurs politiques et les législateurs
nationaux et européens. D'où des restrictions de toute sorte, qui viennent
entraver le développement de cette aviation. Pour le vérifier, il suffit de
compter les récentes fermetures d'aérodromes et les mesures contraignantes
imposées, par exemple, aux exploitants d'hélicoptères.

La Fédération Nationale de
l'Aviation Générale propose plusieurs axes pour favoriser le développement de
cette aviation. Elle souhaite une simplification du cadre réglementaire, une
harmonisation des dispositions fiscales pour éviter les distorsions de
concurrence par rapport aux opérateurs étrangers et surtout une préservation
des infrastructures aéroportuaires .Car ne l'oublions pas, si la France reste
une grande nation aéronautique, avec Airbus, Dassault ou Eurocopter, c'est
aussi grâce à son aviation générale.

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