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Bientôt des sièges attribués chez Easy Jet

EasyJet s'apprête à franchir un nouveau cap dans sa stratégie de conquête de la clientèle affaires, en généralisant à partir du mois de novembre l'attribution des sièges sur l'intégralité de son réseau.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

C'est un
changement de cap notable, une petite révolution, qu'EasyJet s'apprête à effectuer.
En novembre prochain, la compagnie britannique, va attribuer des sièges à
l'ensemble de ses passagers et s'éloigner encore un peu plus d'une des règles
essentielles du transport aérien " low cost ". Pour se
justifier, les dirigeants de la compagnie britannique invoquent, des conditions
d'embarquement plus agréables et plus détendues. Fini les empoignades, pour
éviter les sièges du milieu au fond de l'avion, dans le cas, où vous n'auriez
pas déjà choisi, l'option payante " Speed Boarding ". Cette
décision, a longuement été réfléchie par Easy Jet.

L'expérience menée depuis le mois d'avril dernier sur
quelque 6.000 vols aurait séduit 70% des 800
000 passagers
concernés, Mais surtout, EasyJet a pu constater que la nouvelle procédure
d'embarquement demeurait compatible avec ses impératifs de temps. Easy Jet,
effectue aujourd'hui, ses demi-tours, c'est-à-dire, le délai entre le
débarquement et l'embarquement des passagers entre 25 et 30 minutes.

Avec cette nouvelle option, Easy Jet entend séduire
davantage la clientèle affaires. Une option évidement payante qui va
considérablement augmenter " les recettes annexes ", nous
en parlions, il y a quelques semaines, dans cette même chronique.

Le siège 6A, sur les courtes distances et le 1A, sur
les trajets plus longs, étant les plus convoités, il vous en coutera en moyenne
entre 4 et 15 euros supplémentaires sur le prix du billet. Si la logique, veut
que ce soit l'avant de l'avion, que préfèrent les passagers, ils aiment aussi
la partie gauche, et on ne sait pour quelle raison. L'attribution des sièges
entrera en vigueur à Paris Charles-de-Gaulle dès le 20 Novembre, une semaine
avant à Orly, Lyon, Nice, et Toulouse.

Avec ce service payant, Easy Jet, entend optimiser un
peu plus ses recettes et son taux sa rentabilité. L'an dernier, la low cost
britannique a transporté près de 60 millions de passagers avec un coefficent
moyen de remplissage de plus 88% et surtout une croissance impressionnante dans
l'hexagone de près de 29%, où il reste encore un énorme potentiel, selon son
directeur général pour la France, François Baccheta.

 Un hommage, avec la disparition, il y a quelques
jours, d'un très grand pilote d'essais. Jean Dabos, figure de l'aviation
d'après-guerre, s'est éteint chez lui dans le sud de la France, près d'Avignon.
Jean Dabos avait commencé dans les Forces Aériennes Françaises Libres. Il
rejoindra ensuite, Air France,  puis la SNCASO et Sud Aviation, où
participera entre autre, à la mise au point de l'hélicoptère, Djinn, de la
Caravelle et de Concorde, aux côtés d'André Turcat. Retraité depuis 1974, Il
partagera son temps, entre son voilier et la formation de pilotes en Aéroclub.
Très engagé auprès des jeunes en difficulté, il participera à deux reprises, au
tour de France aérien, " Rêves de gosse  ". Jean Dabos avec
89 ans.

 Après British Airways, à son tour Air France, passe à
l'IPAD, rebaptisé en interne le Pilot PAD. D'ici, l'été prochain, les 4100
pilotes de la compagnie en seront équipés avec un objectif accru de sécurité et
de suppression de documentation papier des constructeurs Airbus et Boeing. Mais
à la différence des Etats-Unis, ou l'IPAD, a été certifié, en vol, par la FAA,
les pilotes d'Air France ne l'utiliseront qu'au sol.

 Un rendez-vous  pour finir, toute cette semaine, les rencontres aéronautiques et spatiales de Gimont dans le Gers,
avec un grand meeting aérien, dimanche prochain.

 

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