1983 : Bernard Lavilliers chante QHS et le vide absolu de l’existence dans les quartiers de haute sécurité des prisons françaises. A l’époque d’ailleurs, le régime des QHS vient d’être adouci.Mais le placement de détenus en situation d’isolement est toujours un sujet. Vous l’avez entendu sur France Info cette semaine : les autorités pénitentiaires vont disperser les unités où étaient rassemblés les détenus "radicalisés", et çà et là, on évoque de nouveau cette expérience passée des QHS, qui ont laissé leur trace dans la chanson en France. Dans le premier épisode de cette chronique ce week-end, vous entendez des extraits de : Bernard Lavilliers, QHS, 1983Trust, Mitard, 1980Gilles Servat, Lettre aux amis prisonniers, 1981Elsa Zylberstein, D'une prison, 1893 (enregistrement de 2004)Passi, Le maton me guette, 1997Aquatics, Je voudrais passer mes vacances à Fleury Mérogis, 2016Bernard Haillant, Fleury Mérogis, 2001Jamel Debbouze, Fleury Mérogis, 2005La Brigade, Zonzon, 1998Passi, Le maton me guette, 1997 Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter. Tout l’été dernier, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et France Info. Pour les professeurs, lycéens et collégiens, France Info et l’Éducation nationale ont créé ensemble un site où vous pouvez trouver une centaine de chroniques sur des chansons chargées d’histoire, Ces chansons qui font l'histoire. Vous pouvez retrouver sur le site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série de l’été dernier, consacrée à des rumeurs, on-dit et fausses réputations, Ça sonne faux.Vous pouvez aussi retrouver les quarante-neuf épisodes de notre série de l’été consacrée à la chanson pendant la Première Guerre mondiale, La Fleur au fusil.Et vous pouvez aussi vous procurer le livre accompagnant cette série, lui aussi intitulé La Fleur au fusil.